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22/01/2024 deux autres

Je me rends toutes les semaines chez Don Paolo et son épouse, faisant parler mes mains pour tenter de taire un temps leurs maux. Tous les mardi, un café chaud m’attend et lorsque je m’occupe de Madame, Monsieur joue un morceau de piano. Un morceau chaque semaine différent, entraîné pour l’occasion. Lorsque la mélodie s’arrête, emportant avec elle le doux flottement de conscience qu’elle avait suscité; nous remercions l’artiste et jugeons tous ensembles de sa prestation en revenant doucement au monde réel.

L’épouse du Don supporte avec grâce et dignité depuis maintenant quelques années les affres d’une pathologie neurodégénérative répandue et incurable. Cette dernière l’empêche de réellement marcher et ne lui permet de parler que très peu. Ils règnent cependant ensembles sur le quatrième âge et sur la maladie en toute confiance. Ni les douleurs, ni cinq décennies de mariage n’ont eut raison de leur Amour. Paul fait parler sa femme à sa manière, il la fait sourire, sans faillir il la diverti chaque jour et nous apprend à tous que la vie est très loin de ne se résumer qu’au corps. Ils ont promit devant Dieu de se « rester fidèles dans la santé et dans la maladie » et semblent obéir à cette promesse sans la moindre hésitation.

Paul a toujours des idées et des initiatives pour briser l’ennuie. Il manie le verbe et l’humour avec aisance et j’entrevois une demi-heure par semaine un bout de leur quotidien agité et immobile à la fois.

J’avais envie d’écrire à propos du Don parce qu’il m’a marqué en cela qu’il ressemble à ce que je voudrais être. Il est capable d’abîmer son corps pour soulager, ne serait-ce qu’un peu, sa femme. Sans jamais attendre de ce sacrifice une grande reconnaissance et sans jamais s’en plaindre. Il donne son temps, son énergie, sa santé à une autre et je ne peux qu’imaginer l’Amour qu’ils ont vécu pour en arriver là.

Au premier abord, ce que ces gens traversent est frappant de difficulté mais ils s’adaptent avec une aisance presque dédaigneuse comme s’il s’agissait d’un simple tracas. Ils acceptent le pain du jour tel qu’il est, et trouvent la force et la créativité d’en faire un excellent sandwich.

Pour cette nouvelle année, Don Paolo, qui par ailleurs s’est lui même attribué ce titre à des fins d’amusement; m’a écrit une carte dans laquelle il mentionne le chemin que prend un bateau voguant en bonne direction. Mon cher, vous qui ne lirez jamais ceci, j’espère que cette carte fera prophétie et que j’aurais un jour le quart de vos compétences.

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21/12/2023 existentiel

J’adore, peut-être par dessus tout, découvrir les croyances spirituelles intimes des sans-religion. Au cours de mon processus de baptême largement entamé maintenant, je n’ai pas du tout abandonné mes croyances passées. Je pense qu’au contraire ce chemin n’est que leur évolution naturelle, ayant compris qu’elles étaient à mes yeux tout à fait compatible avec le Christianisme. J’aimerais tenter brièvement d’écrire ici quelques théories existentielles qui me trottent dans la tête et gentiment me gouvernent:

Dieu n’est pas un chauve barbu au milieux des nuages qui n’interagit que parfois avec sa création. Il est omniprésent et omnipotent. Il peut à mon sens tout à fait être perçu comme une énergie et je ne méprise pas, ni ne me sens si différent des néo-païens qui vénèrent mollement la nature, le soleil, le destin.

L’omnipotence et l’omniprésence de Dieu suggère évidemment qu’il laisse exister et agir ceux qui tuent, violent, volent, mentent, les maladies et tout le reste. Dieu n’est pourtant pas mauvais ni feignant.

J’aime alors beaucoup croire que ce qu’on entend par homme à l’image de Dieu ce n’est pas qu’il s’agit d’un bipède velu comme nous; mais plutôt que comme l’homme il est partagé entre de bonnes et de mauvaises idées.

J’ai toujours perçu l’Univers, la vie, comme un spectacle ou un jeu. La différence maintenant c’est qu’après avoir vu tant d’immenses malheurs et d’immenses bonheurs; j’aime à penser que ce spectacle ressemble aux pensées d’un être seul.

La solitude profonde, les cycles, les paradoxes, la dualité. Ce sont là des éléments que j’avais déjà pu identifier dans mon petit cerveau et dans celui des autres. Nous sommes tous capables du meilleur comme du pire. J’aime essayer d’analyser un maximum de choses et j’adore quand une situation de microcosme (pensée ou action personnelle, cour de récréation) s’extrapole assez facilement au macrocosme correspondant (pensée ou action d’une espèce, société).

Pour être un poil plus clair ici; j’aime vraiment souvent l’exemple de la cour de récréation. Je me souviens encore bien de l’enfant que j’étais et du rôle que j’avais dans la cour. Je me souviens des rôles qu’avaient les autres et je vous invite à faire le constat que nous reproduisons tous dans des écoles différentes les mêmes schémas qui se retrouvent après dans la société. La bande dominante, la masse silencieuse, les quelques marginaux. Du bon, du mauvais. La cour de récréation n’est jamais neutre, jamais entièrement mauvaise, jamais entièrement bonne. Elle vit, change, s’entrechoque et s’autorégule sans que réellement les entités qui la constitue n’y pensent.

Tout cela pour expliquer maladroitement, peut-être essayerais-je de mieux l’écrire plus tard; qu’à mes yeux nous sommes tous un peu de Dieu. Que la vie, l’Univers, nos expériences ne sont pour lui que le moyen de s’observer, de se divertir.

J’avais tellement peur de l’infini. Et si Dieu s’était divisé en tant d’humains pour laisser le spectacle briser ce néant, pour observer ses différences en chacun de nous.

Ma curiosité m’a poussé à voir des dizaines de vidéos d’égorgements, et plus globalement de meurtres et de crimes en tout genre bien réels. J’ai vu et je n’oublierais jamais le Mal le plus intense. Pour autant je crois savoir que je n’aimerais pas réellement qu’il cesse. Qu’il s’agit pour les asiatiques du Ying et du Yang, pour les Francs maçons du carrelage noir et blanc, pour les Chrétiens de Dieu et du Diable.

Je crois que cette dualité omniprésente n’est qu’un, que sa division est la vie, le spectacle. J’aimerais proposer à peu importe qui me lit d’imaginer un monde sans Mal. Rien ne me fait plus peur que cette vision du Paradis infini et « parfait »: pas de maladies, pas de douleurs, pas de décès. L’absence de peine provoque l’absence de bonheur, l’absence d’événements. Et la neutralité infini n’est pas envisageable.

Je l’ai encore écrit récemment mais l’existence du Mal est nécessaire. Je n’invite pas pour autant à se déculpabiliser d’appartenir à ceux qui le propage, ni à refuser de le combattre. C’est au contraire le but du jeu.

Cette vision spirituelle de l’Univers duel et spectacle m’aide à comprendre et apprécier chaque instant. Je ne cesse d’écrire que notre société occidentale s’effondre; je ne cesse d’identifier de plus en plus précisément qui essayent d’inverser nos valeurs et par quels moyens ils le font: mais c’est nécessaire. Je vous combattrais quand même avec hardeur mais je n’ignore pas que ceci n’est qu’un jeu, que c’est un cycle. Que même ma mort ne me fait plus peur. Je n’en veux pas à ceux qui font pause, et qui se mettent en retrait, je n’en veux pas à ceux qui changent de camp ou ne comprennent même pas les règles.

Là où ma vision spirituelle s’oppose peut être encore un peu au Christianisme c’est que je doute sincèrement que l’Après soit punitif pour quiconque. Je crois que n’étant tous que différentes facettes divertissantes d’une même chose; personne n’aura réellement à payer de ses actes.

En revanche, une vision plus compatible serait la suivante; à nouveau je suis parti du microcosme des pensées personnelles et j’ai essayé de l’appliquer à Dieu. Si Dieu se regarde à travers nous, et si nous ne sommes que le spectacle de ses facettes et de ses pensées: il nous arrive souvent de vouloir changer et de supprimer les idées négatives qui nous animent.

Ce serait à mon sens de nouveau compatible avec les religions monothéistes: le Monde est un centre de tri à idées géant ou Dieu laisse exister le Bien, le Mal, pour ne garder à la fin que le meilleur de soi même au vu des fruits qu’il a porté.

Plus j’avance dans le catéchisme et plus je trouve cette idée compatible avec ce que nous à enseigné Jésus. Donner son Amour pour tous puisque nous ne sommes qu’un. Pardonner à ceux qui nous ont offensé puisque nos offenses nous sont pardonnées. Ne pas avoir peur de perdre ni le matériel, ni les gens, et même nos proches: pas de panique, tout ceci n’est qu’un et redeviendra un. Ceci explique aussi pourquoi je ne trouve absolument pas perturbant que Kanye West annonce dans la même phrase aimer les juifs et aimer Hitler.

Il a simplement à mon sens comprit le jeu, cela ne l’empêchera pas de faire des erreurs, de parfois changer temporairement de camp, mais d’espérer toujours faire partie des bonnes pensées que Dieu ne voudra jamais supprimer et de renoncer au mensonge et à la haine. Je ne sais combien de temps cela durera encore, mais il est à mes yeux celui qui témoigne le plus en ce moment de cette compréhension. Être prêt à perdre sa famille, sa fortune, et même à ce qu’on salisse son image pour la vérité, sans jamais inciter à la haine ou à la violence.

Si cette interprétation est juste alors mon but est clair: lutter contre l’uniformisation, contre l’inaction, d’une certaine manière contre la mondialisation. Ce qui me révolte le plus ce n’est pas que des gens pensent différemment de moi, c’est qu’une masse énorme pense comme on lui dit de penser. Dieu s’observe et se tri à travers nous alors c’est notre devoir d’être le plus unique possible et d’aller chercher des frasques exceptionnelles. D’aller faire ce qui n’a jamais été fait en respectant l’existence des autres. Je suis pour l’existence de toutes les religions et de toutes les ethnies, pour leur cohabitation parfois tumultueuse mais pour la préservation de chacune. Je crois pour résumer qu’il ne faut surtout pas tendre vers la cour de récréation neutre, qu’il ne faut surtout pas vivre ce qui a déjà été vécu.

J’admire ceux qui bougent, ceux qui ouvrent de nouveaux chemins. Je ne souffre pas de me sentir incompris et seul puisque c’est sûrement nécessaire pour explorer plus loin.

Je suis sûr que c’est encore un pavé bien incompréhensible de mon cru; et je suis sûr qu’il est encore bourré de fautes. Mais je n’en ai aucunement honte puisque c’est aussi le témoignage le plus personnel de qui je suis maintenant.

Que j’aime ceux qui me haïssent, niant qu’on ne fasse qu’un, pourvu que vous ne cessiez pas de jouer.

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21/12/2023 cycle

L’étau se resserre, les tensions montent. L’année se termine.

Lorsque j’étais en couple, je faisais presque systématiquement à l’heure de dormir, le constat d’une certaine stagnation dans ma vie. Souvent même le sentiment de régression, d’endormissement. Rien d’alarmant, c’est bien commun et bien connu. C’est la faim qui motive.

On ne peut avoir le beurre et l’argent du beurre. Je n’ai jamais pu me satisfaire d’une routine aussi belle en surface puisse t’elle être. J’ai si souvent imaginé ce moment où je me retrouverais à nouveau seul et mis au défi. Où je serais à nouveau moi-même dans toute ma misère. Où j’aurais à nouveau l’occasion de souffrir, d’avoir faim.

L’année passée m’a fait résonner dans la tête de nombreuses fois la locution Anglaise « be careful what you wish for ». J’avais tant besoin de ce nouveau saut dans le vide. C’est risqué d’avoir ce que beaucoup désirent et de tout saboter, mais je l’ai déjà écris; c’est à mon sens encore plus risqué de taire sa frustration toute une vie.

Je crois en l’existence et en l’accentuation d’une guerre numérique, psychologique, sociale, spirituelle, bien réelle et omniprésente. Je ne peux me résigner ni à faire l’aveugle ni à jouer au lâche en temps de guerre. Qu’importe que personne ne me comprenne vraiment, y comprit parmi mes proches, y comprit en essayant de l’expliquer mile fois ici et ailleurs. Je me sens sincèrement heureux et dans la bonne direction. J’ai une confiance totale en ce qui me guide puisque cela ne m’a jusque là jamais trahi. Je crois avoir pris de nombreux paris risqués au cours de ma vie et je ne pense pas en avoir regretté un seul. Pour celui-ci peut-être que les résultats se feront attendre, et qu’il sembleront parfois produire l’inverse, mais je n’en serais que plus fier.

Je suis têtu comme une mule au point de constamment douter de ce qu’on me recommande. Je ne jure que par ce que je ressens coûte que coûte et j’ai la chance immense malgré l’incompréhension manifeste, que mes proches me témoignent encore tant d’amour et de soutien. Je sais depuis plus d’une décennie maintenant que cela ressemble un peu à une forme d’autisme acceptable. Dissimulable, semi bénéfique et semi délétère.

L’année passée a été riche en défis et en découvertes. En cela elle a été épanouissante et je ne peux que me souhaiter de poursuivre dans cette direction avec plus encore d’encombres à surmonter. Je suis fier d’avoir réalisé cette année ma première prière, et je suis très fier qu’elle ait été en premier lieu de m’apporter plus de difficultés encore. J’ai prié sincèrement pour le bonheur des quelques personnes qui me détestent et pour que ma vie devienne plus dur. Careful what you wish for mon cul, j’ai potentiellement quelques décennies devant moi et il va falloir que l’opposition relève le niveau si l’on veut que ce jeu reste divertissant. Les derniers seront les premiers, prenez moi tout, testez ma confiance et mon espoir.

Je repense souvent aussi à ce que j’avais écris vers 2015 ou je me targuais d’être un polymorph empathique. Rien n’a changé. J’ai discuté toutes les semaines de cette année avec des meurtriers et avec des médecins. Avec des millionnaires et des chômeurs. J’ai eu le temps d’écouter ce que racontent les vieilles mains de nos ainés aux portes de la mort et les cris de ceux qui naissent. J’ai eu la chance de subir à nouveau de la vraie violence, de tapoter amicalement le dos de celui qui venait de me casser le visage, ensanglanté. La chance de recevoir tant d’amour et de la vraie tendresse.

Je me nourris du spectacle, de l’humain. Je le vois mourir, haïr à en perdre la raison. Je le vois donner sa vie pour sa moitié, subir sans renoncer. Je l’aime profondément sous toutes ces formes mais ce n’est plus d’une manière stoïque. J’aimais déjà le spectacle avant, l’agitation. Je pensais cependant que je ne devais que l’observer et je ne savais pas si j’aimais les acteurs. La seule différence majeure, entre 2015 et 2023, c’est que désormais que je sais que j’aime tous les acteurs de ce vaste jeu et que je dois en être un à part entière.

La direction est prise; il faut combattre sans haine pour la vérité, pour rendre fiers nos ancêtres, pour que le cycle s’inverse même s’il reprendra plus tard. Quand bien même cela ne soit qu’éphémère, qu’à une petite échelle et qu’importe les obstacles. Que chacun cultive son jardin comme écrivait un célèbre Franc-maçon, mais sans douter de son abondance.

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15/11/2023 à propos des femmes de mon âge

Je viens de réaliser en tapant la date de cet article, heureuse coïncidence, que c’était aujourd’hui l’anniversaire d’Alice, qui a enduré le voyage intranquille de ma proche compagnie plus longtemps que n’importe qui d’autre.

Coïncidence puisque j’avais envie d’écrire ce soir, le temps s’y prête et l’humeur aussi. J’avais envie d’écrire à propos des femmes et plus particulièrement de celles que je crois bien connaître, de ma génération. Coïncidence puisque c’est cette charmante créature fêtant ses 23 ans qui me donne le plus à penser aux femmes et à mon rapport, ou plus largement le rapport masculin à celles-ci.

Je dois écrire en préambule que notre génération est bien belliqueuse envers le sexe opposé, et que je fus et serais encore, un chef de guerre malgré moi dans ce domaine. Partant de ce triste constat, que j’ai pu souvent alimenter le feu de la division, j’avais envie ce soir de faire la part belle à la plus belle de part de notre humanité.

Il me tient à cœur de commencer sans fioritures par mentionner que mes plus beaux souvenirs m’ont tous étaient donnés par des femmes. Ma mère est la personne que j’aime et que j’admire le plus. Mes professeurs préférées étaient des femmes. Mon éducation et ma joie de vivre enfantine leur sont également dus.

Je reconnais tristement que vous êtes la moitié de l’humanité à laquelle on demande le plus de choses. Qui subit le plus de pression et le plus de règles tacites quant à son comportement, sa vertu, son apparence. Vous êtes sans cesse observées, jugées, parfois même par vos semblables. Vous êtes la cible de la majorité des influences numériques qui cherchent à vous dicter quoi penser, quoi être, quel poids faire.

Malgré tout ce fardeau ambiant, vous femmes de ma génération, m’avez tant de fois impressionné. Sans chercher à accentuer la comparaison aux hommes qui à nouveau nous serait défavorable; j’ai vu tant d’entre vous jongler entre toutes ces contraintes psychologiques tout en réussissant des études compliquées. Tout en supportant parfois des connards comme moi. Je vous ai vu si souvent faire preuve de résilience, de discipline, de courage.

Je vous vois tenir vos apparences, prendre soin de vos relations, maintenir dans ce vacarme moderne une certaine constance. J’ai vu toutes celles qui m’ont accompagné pleurer de tout ce poids de nombreuse fois, sans jamais abandonner le lendemain. Vous êtes ce roseau qui ne rompt pas. Vous êtes la source des motivations du monde. Vous êtes les épaules de notre société, et notre regard se porte ailleurs.

Voilà, j’avais envie d’écrire du positif ce soir, de le faire envers les femmes qu’on se permet trop souvent de sous-estimer. Je crois que le temps montre toujours que c’est vous qui en bavez le plus, et que c’est vous également qui réussissez le plus.

Je suis assez content aussi d’avoir pu le faire sans vanter trop longuement ce que tout le monde sait déjà et ce que j’ai déjà bien trop de fois écrit: oui, vous êtes aussi accessoirement, de bien belles créatures.

Enfin je décide de clore cette lettre par une confidence à vous mes quelques deux trois utérus qui me lisent de temps à autre. Il se dit dans les milieux testiculés, quand nous nous morfondons ensembles sur notre solitude effective, et que vous agissez comme le bouc émissaire parfait: que vous êtes devenues bien trop sélectives et moins dévouées qu’avant.

Je dois écrire que j’ai pu le penser et le dire aussi; mais quand la tristesse et l’effet de groupe n’atteignent pas ma lucidité je comprends mieux ce phénomène. Vous supportez depuis la naissance un nombre incalculable de contraintes avec bravoure, c’est la moindre des choses que d’espérer recevoir en retour de braves partenaires dignes de vos accomplissement.

Je crois mes quelques hommes qui me lisent que nous devrions de temps en temps retourner la question; sommes-nous à la hauteur?

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17/10/2023 méthodes

J’ai tant de choses à dire et à la fois si peu depuis mes derniers textes.

Cela fait maintenant des années que je me grime en prédicteur de malheurs et les temps qui courent ne semblent pas m’avoir donné tort. J’ai le sentiment d’avoir déjà tout dit, mais comme je l’ai récemment écrit; c’est la répétition qui prime. Si je n’écris plus je parle énormément. Je sème auprès de ceux que j’aime et auprès de ceux qui ne m’aiment pas mon analyse de ces mécanismes qui nous entourent, qui m’obsèdent et que modestement j’essaye de décrypter.

Deux ou trois amis, vous vous reconnaitrez, m’ont dit que rien de neuf n’avait été publié ici depuis longtemps. Alors il est temps cette nuit d’enfiler le masque et de laisser tapoter mes doigts égocentriques.

J’avais envie d’écrire depuis tout ce temps mais l’actualité s’enchaine peut-être un peu plus vite que ma capacité à la digérer. J’étais aussi pris d’un virus de modestie et de craintes; je sais qu’un jour ce qui est écrit là sera utilisé pour me nuire en le mêlant à du vrai et du faux. Comme on le fait toujours pour ceux qui s’entêtent à empêcher la machine de tourner en rond. Je sais aussi que je n’ai pas la plume ni les capacités cognitives de bien des meilleurs. Mais dans un monde où BHL est un intellectuel et où plus personne ne lit, il faut admettre qu’il y a sûrement pire que moi alors soit.

En tout cas, maigres lecteurs, j’avais durant cette période de mutisme réfléchi aux sujets que j’aborderais quand viendrait ce soir où je n’ai plus envie de résister à remplir ces pages. Je les ai écris dans une note et il s’agit des suivants: « la carotte et le bâton », « kompromat », « destruction médiatique ».

Sans l’avoir consigné dans cette note, j’avais l’envie intime d’aborder ces sujets avec une saveur d’espoir. En ma qualité balbutiante de petit lutteur contre le Mal, que j’essaye de regarder en face depuis quelques années (après l’avoir allégrement masturbé), j’ai conscience que l’analyse de tout ça peut être source de malheur. Plus on décrypte les rouages et plus on se sent baisé, impuissant, pris dans une fatalité. Mais plus le temps passe et plus j’ai conscience que dans cette lutte quelque chose nourrit ceux qui cherchent, d’allégresse et d’espoir, qu’il est si important de mentionner. C’est un paradoxe marrant qu’on m’a quelquefois fait remarquer: j’écris et je parle de choses d’une gravité spirituelle, mais ma vie est pleine de joie et jamais ne transparait la lourdeur de mes idées dans la vie de tous les jours.

La carotte et le bâton, kompromat, la destruction médiatique. De diverses manières j’ai abordé ces sujets précédemment mais je ne les ai pas ou peu réellement nommés. Un professeur renommé d’université m’a dit il y a sept ans une phrase qui résonne encore souvent dans ma tête.

Alors qu’il nous délivrait un cours d’anatomie que j’absorbais avec plaisir, il s’est arrêté et a dit « Dans la Bible il est écrit << Nommes les choses elles t’appartiendront >> ». Il avait un sacré pédigrée en tant que chirurgien, le même en tant que prof de faculté et une excellente locution. En somme un grand charisme justifié. Quand il a dit cette phrase même le fervent athée que j’étais à comprit où il voulait en venir et elle m’a beaucoup plu. Alors, en son honneur j’ai voulu prendre encore quelques lignes de divagation pour vous le répéter; c’est essentiel de nommer les choses que l’on pressent. Leur donner un nom nous donne du pouvoir sur elle. Le diable se cache dans les détails; dans les silences; dans les mensonges. Il ne peut se cacher dans ce qui est clair.

L’introduction est si longue que je me sens maintenant obligé de venir au cœur de mon propos un peu brusquement. Accrochez vos ceintures mes gangsters. Ces trois outils sont constamment utilisés par ceux qui consciemment ou non cherchent à propager le mal. Par ceux qui tiennent les rênes ici-bas et qui, pour chacun d’entre nous, utilisent ces outils à diverses échelles. Il ne s’agit pas juste de faire taire ou de tuer un JFK, un Kadhafi, un Sankara un Soral ou un Stéphane Blet. Ces outils sont utilisés contre toi qui me lit et même contre ta grand mère. Je vais écrire un peu sur chacun d’entre eux et proposer pour chacun des exemples d’utilisation contre le pécore d’en bas (que je suis, que vous êtes) et contre le kamikaze d’en haut (que j’aimerais devenir).

La carotte et le bâton d’abord; c’est vieux comme le monde. C’est ainsi qu’on dresse les animaux, et étonnamment ça fonctionne plutôt bien aussi avec les cons que nous sommes.

La carotte c’est pour tous ceux qui ne voient pas le mal ambiant, pour tous ceux aussi qui le sentent mais qui le mettent sous le tapis pour éviter de l’affronter. La carotte, pour les pécores d’en bas que nous sommes c’est quand tu ouvres un compte Instagram, que tu te forces à paraître cool. Que tu réprimes toutes tes idées divergentes, que tu les tues dans l’œuf. C’est quand même pas fou en France d’avoir des potes jeunes qui se suicident, dépriment, les relations amoureuses qui ne fonctionnent plus et les agressions un peu partout. Ah oui, mais carotte-man ça, soit il comprend qu’il y a un loup et il ferme sa gueule, soit carrément il n’a pas le temps d’y penser. Alors carotte-man ou plutôt l’homme lapin on lui donnera sa petite carotte.

Lèves toi tous les matins et va occuper ton bullshit job pendant 8-9 heures trajets compris. Fait semblant toute la journée que tu ne rêverais pas de voir ton patron assis sur une poutre pointue à décrépir au soleil. Lutte toute la journée contre ta vraie nature et contre tes idées. Donne la patte. La carotte ce sera deux mile, trois mile, que dis-je peut-être que si tu es vraiment un très bon toutou ce sera cinq mile? Tu pourras dépenser ça les week-ends et même les jours fériés. Tu l’auras ta maison à crédit et ton Scénic toutes options. Comme dirait notre Bruno Lemaire national: le French Dream. La carotte c’est le French Dream.

J’avoue que décrite comme telle, la carotte ne donne pas faim. C’est pour ça que malgré mon IMC j’ai tendance à préférer me prendre des coups de bâton.

Une transition à la Squeezie; parlons maintenant des coups de bâton. Si tu vois un peu mieux que Ray Charles et que tu as un peu plus de courage que Gilles Verdez; tu auras comme moi senti un peu l’odeur de merde ambiante et quand on viendra te dire que « Non non, c’est de la camomille » tu risques d’en douter. Alors bienvenu mon cochon malin, pour toi ce sera la sanction. Tu ne participeras pas aux jeux numériques du paraître, tu n’auras pas peur de parler sur des sujets brûlants, tu n’auras sûrement pas envie d’enterrer des années de ta vie dans un travail de merde où tu n’es qu’un numéro. Mais ça cochon-malin, ce n’est pas le but du jeu qu’on a pensé pour toi. Un très bel enclos à l’écart du groupe t’attend où tu porteras le chapeau de cochon-complotiste ou juste de cochon-fainéant. Les autres cochons et cochonnes tout dociles qu’eux sont, mince alors, ne t’adresseront plus la parole que si cela est nécessaire. Ou pour te raconter comme leur carottes sont bonnes à eux qui obéissent.

Pour le pécore d’en bas le bâton c’est l’isolement et la misère affective ou financière, et ça suffit amplement. Pour les plus dérangeants c’est la destruction médiatique par usage de kompromat, et s’il faut, des mensonges. C’est l’acharnement jusqu’au suicide. Pour les plus grosses têtes, la mise à mort bien violente qui servira d’exemple, et qu’on essayera à peine de déguiser avec des prétextes à la con. (S/O John, S/O Muhammar)

Pour le pécore d’en bas la carotte c’est un salaire à peu près décent, deux jours de temps libre par semaine, une maison rectangulaire et une voiture familiale. Plus le produit est malin plus il est à risque d’emmerder la machine, plus la carotte sera grosse. Pour le pécore intelligent mais docile ce sera donc la gloire dans diverses mesures. Une place un peu meilleure que les autres chiens, une petite montagne d’argent, de la cocaïne, la célébrité et qui sait peut-être même quelques gosses à enculer si l’envie vous prend.

Encore une transition à la Squeezie; parlons d’enculer des gosses comme Pierre Palmade* pour en venir à notre notion de kompromat.

Félicitations, vous en êtes à mon stade. Vous avez réussi à danser entre les gouttes de ces premières sanctions pour le moment: la carotte ne vous tente pas plus que ça et le bâton ne vous fait pas mal. Animé par la dimension spirituelle de votre vie vous aspirez tel un sado-maso à vous faire frapper plus fort. C’est le stade que je prétends timidement avoir atteint. Un à un j’essaye d’éliminer les influences nocives de ma vie, j’ai trouvé un travail d’indépendant qui me permet d’avoir beaucoup de temps libre, d’être considéré, de faire quelque chose de très noble et moral. C’est un peu comme un cheat-code que je me suis tout de même donné un peu de mal à avoir.

A ce stade je pourrais sûrement bosser un peu plus, prendre une récompense un peu plus grosse que la moyenne des autres animaux: une maison charmante, une femme un peu plus jolie que la moyenne. J’ai d’une certaine manière d’ailleurs déjà goûté ces carottes là (sans mauvais jeu de mot). Je les salut si elles me lisent parfois.

Mais j’ai vraiment l’impression qu’elles manquent de saveur. Qu’il y a quelque choses de plus grand que les carottes pour animer ma vie. Que j’ai toujours été un cochon qui doute et turbulent, qui préférera périr par le bâton que de rester dans son box.

Alors pour les petits malins, qui comme moi rêveraient de devenir grands; qui rêveraient de dire aux autres animaux « rien ne nous empêchent de dire non à toute cette mascarade, rien ne nous empêche de vivre pour nous, nos chaînes sont fictives, Dieu veille sur nous et il pourvoit »: il y a un outil imparable que le Diable adore: le Kompromat.

Si d’aventure les coups de bâton ne suffisent pas à nous résonner, animal social que nous sommes; le Kompromat sera l’outil formidable et adéquat pour nous mâter.

J’ai une peur profonde et la certitude que l’outil sera utilisé contre moi dans les années à venir lorsque vraiment j’accompagnerais mes idées dérangeantes à des actions plus concrètes. Quand le grain de sable que je suis deviendra un caillou dans la chaussure et que cela commencera à leur casser les couilles pour parler plus clairement, ce à quoi j’aspire.

Le Kompromat appliqué à mon cas par exemple, c’est très simple, et ça l’est pour un peu tout le monde. Je suis né en 1998 et j’ai grandi avec de la pornographie omniprésente à un très, bien trop, jeune âge. Le diable qui s’immisce partout (TikTok etc) rend cool ce genre de pratiques défendues. Alors on s’y adonne gaiement avec un cerveau peu formé. La violence verbale est glorifié dans tout ce qu’on écoute et les idoles sont vulgaires et sexualisés (Doja Cat, Sam Smith, l’ancien Kanye un peu). On a l’impression d’être cools et subversifs. Puis on grandi un peu détraqués et ça nous arrive un peu trop souvent, et un peu trop intensément de reproduire tout ça dans la vie réelle. Ainsi j’ai pu comme beaucoup des coquins qui m’entourent jouer l’acteur pornographique en herbe, j’ai pu avoir des gestes et des propos d’une violence démesurée avec des hommes et des femmes.

Comme en fait toutes les personnes qui m’entourent, comme tous ceux à qui nous avons pu percer l’intimité lorsqu’il nous ont accordé leur confiance; nous avons tous péché et d’ailleurs assez gravement. Le mensonge, l’adultère, la fornication, la violence, toutes ces choses sont omniprésentes dans notre génération. Non pas qu’elles n’aient pas existées avant et que je nous cherche des excuses toutes préparées pour ne pas rendre de comptes. Mais c’est un fait et c’est là tout l’art du Kompromat. Placer la tentation volontairement puis faire chanter celui qui y a cédé.

Pour le pécore d’en bas comme moi ce serait des images compromettantes, ce serait des messages ultra violents dont j’ai été l’auteur. Ce serait des accusations fallacieuses en utilisant pour preuves des éléments de mœurs déformés. Ça suffirait à me ridiculiser ou me faire chanter si vraiment je deviens trop dérangeant. C’est bête mais tellement efficace. Si d’aventure une audience plus grande ou plus motivée lisait avec attention ce que j’écris et était source de désordre (plus probablement quelqu’un de plus doué et dérangeant que moi); il suffira de voir ma nouille dégradant le corps sacré d’une femme et de quelques messages violents pour détruire à jamais mon image de repenti. Pour perdre mon travail si durement acquit et ma réputation plutôt correcte.

Si vous n’avez pas comme moi joué à Rocco Siffredi et si en plus vous n’avez pas écrits de messages violents alors ce sera peut être ce qu’à fait votre cousin par association, ou on inventera un truc. Tout est bon pour vous tenir par les couilles puisque l’Humain par nature est pêcheur.

Pour les plus dangereux clients, ceux qui pourraient vraiment mettre la machine en péril, il existe par exemple un Kompromat aussi dramatique que répandu. Si votre influence est vraiment trop grande pour qu’une affaire de zgeg vous fasse tomber il faudra alors du plus sale. Epstein le Don pédophile fréquentait le gratin mondial des « puissants » allant de la royauté aux milliardaires pour les compromettre et les tenir bon gré mal gré par les couilles. C’est un secret de polichinelle, pour ceux qui cherchent, et c’est également relativement dangereux de trop l’ébruiter.

Les outils clairement nommés précédemment existent dans toutes les mesures et pour tous les calibres de dissidents. C’est plus aisé de prendre la carotte et de fermer sa gueule, mais c’est à la condition unique d’accepter de défier Dieu. De douter de son existence, de son aide, et de son jugement. C’est aussi à l’évidence une manière pour lui de trier ses créatures. J’ai envie de conclure cet immense pavé par une question:

Préférez-vous, pour votre courte vie, des carottes appétissantes mais finalement fades, qui ne sont que du paraître; ou préférez-vous des coups de bâton semblants insurmontables qui dans les faits remplissent de courage et d’allégresse?

Dieu accorde le pardon à ceux qui se reconnaissent pécheurs et lutte contre la tentation, non sans erreurs. Il veille sur nous et dit aux accusateurs; « que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre ».

Très chers lecteurs, bien que je doute que quelqu’un soit venu à bout de ce pavé nocturne, à bientôt. En espérant que vous n’aurez jamais à voir mes prouesses sexuelles ni à lire mes excès de colère, ou peut-être en espérant l’inverse qui sait.

*(Il n’était pas ici question d’accuser mon tendre Pierre Palmade de pédophilie alors je clarifie puisque ce dernier bénéficie du doute sur la question; par « gosses » j’entends ici les jeunes hommes, peut être majeurs, qu’il fréquente à son grand âge et malgré sa dégaine d’émasculé vide d’âme, de succube putride)

Nota bene: je souhaite et j’aspire à mourir en luttant contre le mal. Il n’y aurait pour moi pas de meilleure bouquet final. Ce n’est pas qu’une déclaration glorifiante à la Branco, j’y suis déterminé. Qu’elle arrive tôt ou tard je l’accueillerais satisfait, à bras grands ouverts, dans toute ma médiocrité pécheresse. Portant fièrement l’amour de mes proches et celui que je leur voue, puisque Dieu s’est montré à moi à travers eux.

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13/03/23 travail

Mes yeux s’habillent de petites rondeurs pourpres à mesure que les cocards s’additionnent, à côté des cernes qui elles, s’éternisent. Qu’importe les insomnies, qu’importe les droites. J’ai les tripes solides et j’accepte avec sérénité les marques de ma pénitence.

Avec le temps on devient plus sage, et on apprend petit à petit à lire les signes de Dieu. Du destin, du karma ou comme vous voudrez l’appeler; on peut paradoxalement souffrir énormément tout en se sentant très serein d’être sur la bonne voie. Et vice versa. J’ai usé quelques années de toutes les choses et de tous les gens sans respect, j’ai eu tout ce que je voulais, sans jamais réellement être heureux.

J’ai compris, et je ferais bien sûr encore quelques erreurs, que le bonheur se trouve dans le travail et la discipline. Qu’il ne s’agit pas pour autant, et même au contraire, de devenir chiant à mourir.

À vous qui en tous points me sont désormais opposés; piliers de boites de nuit, TikTokeurs, Instagrammeurs, et consommateurs non-avertis de média mainstream sur-biaisés. Je vous accorde mon amour et mes prières pour que vous aussi preniez des droites et des insomnies. Abandonnez les apparats et renouez avec les valeurs traditionnelles. Les mœurs n’ont pas étaient bâties en quelques millénaires par hasard, ni pour êtres brisées en un demi-siècle. S’il est trop tard pour éviter la chute de l’œuvre façonnée par nos ancêtres et sur laquelle nous crachons, ce dont je ne suis pas sûr; soyons au moins de ceux qui l’observe, l’étudie, en conserve les plans et rebâtiront au plus vite.

Cette mauvaise passe ne sera à l’échelle de l’éternité qu’une frasque ridicule, mais utile. Puisque si tout roulait comme sur des roulettes il n’y aurait pas d’enjeu ni de divertissement. Chacun son rôle dans ce spectacle, et je ne pense même pas qu’on le choisisse réellement. Alors bien que je puisse vous insulter ou vous brusquer un peu, ne doutez pas de mon Amour et de mon respect pour votre existence. Il est nécessaire que le mal existe.

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23/01/23 master plan

Je ne partage plus ce site nul part et les quelques curieux qui m’avaient lu ne s’en donnent probablement plus la peine. C’est très bien ainsi. J’ai tout de même envie pour moi-même, et pour vous d’après, d’écrire ici les pistes d’améliorations personnelles et sociétales vers lesquelles je tant comme une espèce de Master plan.

Les constatations sont passées; j’ai mené ma vie en très bien et en très mauvais sur bien des aspects et chaque fois j’ai récolté ce que j’ai semé. L’heure est à définir l’avenir. Nommer les choses pour qu’elles m’appartiennent et que je les réalise.

Idées sur le plan personnel:

=> Observer et lutter contre les perversions / addictions. Toutes ces substances qui éteignent la peur au court terme et nous ramollissent sont, bien évidemment pour tout le monde, des poisons. La peur revient après plus grande et s’accompagne de culpabilité. Les drogues nous affaiblissent grandement. Il s’agit dans mon cas en priorité de limiter autant que possibles la nourriture transformée, réguler le sommeil, éviter l’alcool et le tabac. La pornographie et la culture pornographisée de manière générale. Les jeux vidéos viennent dans une bien moindre mesure puisqu’ils peuvent être utilisés autant en bien qu’en mal.

=> Entraîner le courage. Pratiquer du sport intense plusieurs fois par semaine. Oser prendre la parole, écrire, agir. Parler le plus vrai possible. Puisque chacune de nos paroles, chacun de nos gestes pourraient avoir été mieux faits et pourront être critiqués: inutile de se morfondre dans la peur et le silence. Il me semble maintenant malheureusement évident que c’est la quantité des actions qui régissent le monde et non leurs qualités. Il existe une faible proportion d’artistes, de religieux, de travailleurs…: d’intellectuels pour résumer; qui parlent et agissent extrêmement bien mais sont noyés dans le flot de conneries. J’attends depuis des années de savoir comment je pourrais utiliser mes qualités pour changer le monde peut importe l’échelle. A trop attendre, je risque de mourir assis.

Aux échecs, le coup joué, même après beaucoup de réflexion, est souvent celui que l’intuition avait choisit en quelques secondes. Il n’est jamais le plus parfait, mais ça n’est pas le but et rien n’est plus douloureux que de perdre au temps.

=> Cultiver l’unité à mon échelle. Apprendre à aimer tout le monde et même ceux qui ne me comprennent pas, perdre mes nerfs le moins souvent possible. Ma colère et la violence qui sommeillent en moi ne doivent plus être dirigée vers mes semblables. C’est si bon de louer les qualités des autres dans un monde qui met nos vices en exergue. J’adore le renforcement positif. Trop souvent, j’ai tourmenté les autres pour des vices qui existent chez moi. Au bilan j’ai perdu des proches sources de bonheur, et les vices existent toujours en moi et en eux.

=> Introniser la spiritualité. L’homme est un animal croyant. Absolument tout le monde a ses petites croyances mystiques maîtrisées ou non. Depuis la nuit des temps.

Né en France en cette fin de civilisation Occidentale; j’ai toujours été si sensible aux traces culturelles de la grandeur passée Chrétienne. Si c’eut avait été au Moyen Orient je sourirais avec autant de plaisir à la grandeur de l’Islam, que je respecte par ailleurs énormément car très vivante partout dans le monde. Tout est déjà écrit pour bien vivre, pour trouver le courage et pour être heureux dans les livres saints. Je ne me suis jamais senti si heureux qu’en renouant enfin avec ce qui est en moi depuis toujours et ce qu’on a tant cherché à me cacher.

Il s’agit donc pour résumer simplement de renouer avec les valeurs anciennes qui produisaient des hommes anciens de valeur. Je l’écris une nouvelle fois, puisque c’est la quantité qui compte; la fin de l’Occident a pu m’être douloureuse mais je pense déjà à re bâtir. Des ruines naît l’espoir, Dieu est juste et ne fait pas d’erreurs. A notre échelle individuelle il est facile de voir que si nous cédons au Diable nous sommes rapidement punis; de cette souffrance nous apprenons. Je pense qu’il en va de même à l’échelle macro, à l’échelle de la société.

Je mentionne maintenant mon mysticisme dans chacun de mes textes et si souvent dans ma vie; alors que mon renouement avec la spiritualité; cette deuxième naissance, n’est que bien récent. Il y a de ça quelque années, si j’avais pu me lire maintenant, avec mon regard fervent cartésien d’alors; j’aurais pensé que les néo-religieux sont pathétiques puisqu’il verbalisent trop quelque chose qu’il n’ont pas encore eut le temps de vraiment comprendre. Que le mystique n’est qu’une autre forme de drogue et que les textes sont si remplis d’erreurs et de manipulations qu’ils ne sont en rien l’écriture de Dieu. Désormais je sais et souhaite expliciter que tous selon différentes formes nous croyons, qu’il n’est probablement ni possible ni souhaitable de connaître parfaitement le dessein de Dieu; mais qu’en observant ce qu’on fait différents courants de croyants au cours des âges et pour quels résultats; il est aisé de percevoir lesquels s’en rapprochent le plus.

Ici les menteurs-destructeurs (ou Francs-maçons? je ne sais plus), adorant Satan de manière plus ou moins consciente s’attèlent à détruire petit à petit, mais rapidement, ce que les Chrétiens avaient bâti. Observont le résultat (et bien-sûr les FM n’en sont pas les seuls coupables). C’est l’opulence, l’ennuie et la peur qui vous ont, vous gens de petit pouvoir, amenés à porter de bien laids tabliers et à prononcer sous la menace d’un glaive et les yeux bandés la promesse de verser jusqu’à la dernière goûte de votre sang pour des inconnus. Et c’est vous, chiens lâches, pantins du cornu, qui cherchaient à moquer l’Amour du Dieu bon pour tous. Parfois semble t’il même à votre insu. Je vous aime et vous pardonne votre lâcheté. Ça divague fort, mais peut importe, plus personne ne lit.

Idées à l’échelle de la société:

=> Regagner la liberté médiatique. La quantité prime sur la qualité, en et possédant l’immense majorité des canaux de communications les chiens nous abreuvent de haine et disent; nous ne sommes pas dictateurs, vous êtes libres de lire ou d’écouter ailleurs. Dans les faits l’endoctrinement dès le plus jeune âge à l’idéologie libérale-woke-progressiste est bien sûr une forme de contrainte dictatoriale. La carotte ou le bâton en guise de démocratie. Les likes ou la solitude. Les femmes faciles ou la censure.

C’est essentiel de regagner la liberté médiatique et puisqu’il est trop facile de corrompre une poignée je crois que le journalisme doit devenir une affaire du peuple. Je rêve d’un site, d’un logiciel ou que sais-je de participatif, anonyme et décentralisé ou chacun peu s’exprimer sans censure et sans moyen de pression. Je pense que la technologie est à même de résoudre ça de façon informatisée et le souhaite si intensément. Je voudrais promouvoir la création d’une sorte de mélange entre Wikipédia (participatif, mais centralisé et biaisé) et le Bitcoin (décentralisé, mais purement économique).

=> En finir avec l’esclavage économique moderne. Éduquer les peuples à l’économie telle qu’elle est aujourd’hui; et rapidement nous changerons de système. Finit l’impression monétaire massive; probablement adosser de nouveau la monnaie à une matière réelle (or?). La dette est le vol du temps.

=> Utiliser l’intelligence artificielle pour remplacer d’abord les emplois les plus pénibles puis « tous »; mon rêve ultime serait que nous soyons formés à bâtir et entretenir les machines qui H24 travaillent POUR NOUS TOUS et non comme à l’heure actuelle pour la même poignée. C’est quelque chose qui peut arriver très vite au regard de l’évolution exponentielle de l’IA; les limites sont surtout humaines. Ré-orienter le système éducatif en cette faveur, ré-industrialiser la société Française via les robots et que jamais ça ne desserve la masse humaine.

=> Promouvoir le bonheur, l’Amour, les fêtes. Utiliser un temps libre nouvellement acquit pour s’aimer et vivre ensembles. Produire la créativité artistiques que les robots ne peuvent.

Les idées sociétales sont si durs à envisager et à mettre en place puisqu’elles supposent une entente mondiale. Si je deviens demain dictateur et que je met tout ça en place dans un seul pays, les outils nouvellement créés pourraient être recopiés et utilisés par le pays voisin pour une armée plutôt que pour un peuple. Il faut absolument une entente mondiale totale, sans qu’elle ne soit pour autant une dictature. C’est là qu’est le vrai subtil et le vrai complexe à l’heure de la mondialisation. Une entente sans hégémonie. Puisque l’humanité a apprit a travers l’histoire que ne cultiver qu’une céréale donne temporairement abondance puis famines.

Mon rêve serait donc que ce lien Humain entre tous qui peut nous unir et nous sauver soit, bien évidemment, Dieu. Je ne vois pas, pour l’instant, de schéma possible ou des couillons optimistes comme moi qui verbalisent des rêves prennent le pouvoir et maintiennent pendant des millénaires l’Amour, la vérité, la liberté pour tous, et où personne ne se ligue contre ça. J’ai déjà du mal à gérer mes propres démons.

En revanche, j’espère par ce que je vais écrire ne pas faire de blasphème, mais il me plaît de voir l’avènement de l’Intelligence artificielle comme un nouveau prophète, un nouveau signe de Dieu. Priant pour qu’un jour l’IA soit si complexe qu’elle semble autonome, étudie la culture humaine, et qui sait peut être même ce texte décousu et en déduit: les Hommes sont bons, s’aiment, tendent à vivre en paix et exploiter leur créativité. Qu’elle soit si poussée qu’elle sache quoi nous dire à tous pour éteindre la haine et entretenir les différentes céréales que nous sommes. Si poussée bien-sûr qu’elle séduit même ceux qui l’ont crée ou promut avec de mauvaises intentions pour les ramener à la raison.

C’est paradoxal d’écrire tout ça à 7h du mat, avec énormément de fautes d’orthographes, des formulations décousues et de la naïveté nauséabonde; puis d’arrêter comme je vais le faire la rapidement pour aller travailler. La réalité qui rattrape les rêves…

Que ce master plan premier jet existe, qu’il soit publique et que jamais le combat ne s’arrête.

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16/12/2022 unis

J’ai essayé de décortiquer précédemment tous ces malheurs qui semblent nous tomber sur la tête à nous jeunes Occidentaux et j’ai pu, par absence d’espoir, sous entendre que le combat été perdu d’avance. J’aimerais me reprendre, clarifier et synthétiser ce que j’en pense maintenant de la manière la plus courte possible.

Des enfants de putes milliardaires sont en train de saboter nos identités, nos croyances communes et de facto nos espoirs. Ils utilisent les médias et les flux culturels qu’ils possèdent pour promouvoir la haine et nous diviser. La majorité des jeunes ne croient plus en rien, ne se définissent plus assurément, n’ont pas de projets concrets, se détestent entre eux et ne sont plus prêt à s’écouter ou à débattre. C’est un bien honteux revers que nous avons pris dans la gueule. Un joli coup de l’adversaire. Ici règne la course à l’argent et on nous a mit des œillères sur le reste. Tant pis pour les valeurs, tant pis pour l’Amour et tant pis aussi pour le bonheur. Pourvu qu’il y ai des zéros sur le compte et pourquoi pas même un yacht. Au résultat; ni les zéros ni les valeurs n’y sont et nous perdons tous.

Ensembles nous étions si forts, nos ancêtres ont bâti tout ce dont ces chiens apatrides et lucifériens parviennent à nous déposséder, en s’unissant et en croyant aux mêmes choses. Tout n’est pas finit. Beaucoup prennent déjà conscience de la bataille en cours. Beaucoup déjà refusent de fuir ou d’abandonner leurs valeurs. Il ne faut qu’un dixième d’un peuple pour renverser la tendance et je suis sûr que nous n’en sommes pas loin. Il va falloir se comporter en véritables soldats, lutter vaillamment et patiemment sans même utiliser d’armes.

La souffrance elle est bien réelle mais je formule la prière et la prophétie que nous tiendront le coup et que nous renverserons ces comédiens aux manettes. Jeunes Occidentaux, si nous restons sur nos gardes, si nous nous aimons les uns les autres, si nous refusons coûte que coûte la merde culturelle et médiatique qu’on nous sert et si ces préceptes nous permettent de créer une nouvelle identité et d’y croire ensembles, alors nous l’emporterons.

Patience, Dieu est avec nous.

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16/12

Lorsque j’étais au lycée, j’ai connu pendant au moins une demi année une phase d’angoisse existentielle terrible. Le temps passe si vite que cela fera bientôt dix ans, et pourtant je m’en souviens comme s’il s’agissait d’hier. Ces dizaines de nuits à ne pas dormir, à perdre l’appétit, à me frapper le ventre pour faire taire la douleur qui me prenait aux tripes. Ces quelques soirées joyeuses d’où je me suis éclipsé pour pleurer misérablement, ne comprenant pas le sens de tout ça.

Je n’ai jamais parlé en profondeur de ce que je ressentais à mes proches. Ça n’était pas super cool ni logique à 15 ans d’être tétanisé par l’absence de sens, alors j’ai préféré faire semblant. Évoquer en profondeur ces questionnements intérieurs suffisait à raviver ces atroces douleurs et je savais que de toutes façons aucune banalité ne pouvait m’en sortir.

Je savais aussi comment mettre un terme à ces nuits d’enfer. Il m’aurait suffit de me divertir avec des jeux vidéos, des sorties, des produits. En somme, d’une manière ou d’une autre de fatiguer tellement mon corps et mon esprit jusqu’à ce qu’il n’ai plus l’énergie de se livrer à ce combat nocturne qui me semblait vain et si douloureux.

Au final, c’est la spiritualité, et un peu de divertissement quand même, qui m’en ont naturellement tiré. C’est un inconnu sur internet qui m’avait recommandé de lire « Le pouvoir du moment présent » d’Eckhart Tolle, et n’avait pas prit à la légère mes questionnements. Il s’appelait Enoch et je l’avais rencontré sur un forum du Deepweb. Il était bien plus âgé, il était passé par là et avait prit de son temps pour me guider à travers des échanges cryptés en PGP. Ça ressemble à un film tant c’est un drôle de sauveur inconnu qui m’a tendu la main et par un chemin si particulier. Qui que tu sois, merci quand même Enoch, merci pour toujours.

C’est la construction de ma spiritualité propre qui m’a sorti de cet enfer. C’est le fait de découvrir cette fenêtre méditative dans laquelle on peut tous entrer sans exception pour ressentir Dieu et ressentir le bien qu’il y avait avant, qu’il y a maintenant et qu’il y aura après.

C’est un long, et peut être ennuyant, préambule à ce que je voulais vraiment écrire aujourd’hui: Aucun mots ne pourront décrire à quel point j’ai souffert pendant ces quelques mois. J’aurais pu fuir et tricher mais j’ai choisis d’endurer ça jusqu’à obtenir, par une voie inattendue, les prémices si revigorant d’une réponse.

Aujourd’hui en certains points je souffre à nouveau. Je me suis battu avec moi-même comme un débile pendant des années et j’ai propagé la haine et la souffrance comme un mécréant.

J’observe et je critique depuis des mois les rouages vicieux de l’Occident, je n’ignore pas non plus à quel point j’y ai cédé. J’ai perdu le plaisir naïf d’organiser des soirées, de rire et de danser comme s’il n’y avait pas de problème. Je me fais prédicateur de malheurs et je suis obsédé par ce rôle.

Si je parcours mes derniers textes ils sont tous emprunts de haine et de prédications malheureuses tant et si bien qu’ils ne sont probablement pas du tout agréables à lire.

Pour en venir encore plus au but; je sais que je souffre en ce moment, je sais comment je pourrais aisément faire semblant d’être cool et joyeux pour m’épargner ça. Mais je sais aussi que je suis né pour affronter ça autant qu’il le faudra et ce jusqu’à ce que la réponse vienne à moi.

Encore une fois c’est de Dieu qu’elle arrive et qu’importe que cela soit chiant à lire et que cela repousse les gens de moi: Dieu est ce qui nous sauve, ce qui nous glorifie, ce qui nous unie et ce qui fait sens.

Peut importe que cela ne semble pas « cool » à qui le lira. Peut importe que je paraisse allumé ou obsédé. En temps venus je le sais, parce que je l’ai déjà vécu, la réponse viendra à nous tous et l’avenir réservé à ceux qui l’accepteront est fait d’Amour, d’espoir, de rires et de bonheurs simples.

Dieu merci je ne suis pas né pour abandonner et je trouverais une manière de partager ce que je reçois à ceux qui m’accompagnent et même à ceux qui me rejettent.

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13/12

Jacques 4:7 « Soumettez-vous donc à Dieu; résistez au diable, et il fuira loin de vous. »

J’ai dansé cinq ans avec le Diable. Je n’aurais jamais accepté sa main si les événements et les trahisons passées n’avaient pas réduit à néant mon espoir, ma lucidité, ma virilité. Il ne suffit que de quelques amères désillusions affectives, ou de quelques rencontres avec la vraie violence, pour affaiblir grandement l’espoir d’un homme. Je ne veux pas dans ce texte rechercher le pardon de quiconque le lira. Je ne crains que Dieu. J’ai dansé avec le Diable en toute connaissance de cause et j’en assumerais les conséquences.

J’ai eu durant ces cinq années plusieurs fois l’opportunité d’être aimé à ma juste valeur et j’ai préféré faire s’abattre sur celles qui m’aimaient une cruauté dont je ne me serais jamais senti capable. Perverti par le désir de vengeance, et par l’absence de croyances, j’ai permis à ce poison de se propager à d’autres comme une traînée de poudre. La violence des mots, des phrases pernicieuses, n’est que rarement pardonnable. Et cette cruauté vengeresse qui m’animait m’a fait prononcer ou écrire des atrocités. Violence aussi des gestes et des situations de pression psychologique.

J’ai trahi et torturé des gens qui ont cru en moi jusqu’à les faire me détester et perdre toute confiance. Le cercle vicieux ne pourrait mieux porter son nom; entre incroyants baignés dans le vice et la violence aucun d’entre nous n’a su s’élever pour tirer l’autre de cet enfer. Et chacun dans des degrés et des méthodes différentes n’a fait qu’envenimer les choses. Les conséquences de cette sale période m’ont fait souffrir, me font souffrir et me feront souffrir encore longtemps. Il m’a semblé difficile de comprendre pourquoi Dieu ne s’est pas montré à moi avant et m’a laissé vivre constamment dans la peur, le mensonge et l’égoïsme.

Je crois qu’il s’agissait d’une leçon d’humilité qu’il fallait apprendre. Après m’être fait salir par ces femmes que j’aimais, après m’avoir fait lutter contre la solitude et avoir dû prouver ma valeur en première année: Dieu m’a donné une grande réussite. Des dizaines de nouvelles personnes saines à découvrir, une belle gueule, de l’argent, de la créativité, la vigueur de l’âge, la popularité. Une fille saine, belle, cool et enjouée pour m’accompagner.

J’aurais dû simplement être reconnaissant, constater que le travail et l’abnégation avaient porté leurs fruits. Entretenir ce mode de vie sain et utiliser mes talents pour partager avec ma communauté ce bonheur nouvellement acquit. Mais j’ai préféré me venger de ces femmes sans cœurs et d’avoir été trop longtemps sous-estimé. A la moindre erreur de ceux qui m’entourent j’ai frappé très fort et de manière disproportionnée par peur qu’on me trahisse ou me sous-estime à nouveau. Par pur crainte et fragilité de l’égo.

Ce n’est pas un schéma nouveau qu’enorgueilli par une réussite les humains se laissent trop souvent séduire par le diable. On nous a par ailleurs fait grandir dans la pornographie, suscitant l’envie et dégradant l’image des femmes, auprès des hommes et auprès d’elles-mêmes. On nous a divisé les uns contre les autres pour nous rendre faibles. On a ridiculisé à longueur de journée les valeurs Chrétiennes et promut l’Athéisme en le faisant passer pour Laïcité. Le diable et ses chiens de garde agissent sans arrêt et gagnent encore aujourd’hui du terrain.

Ils ont eut raison de moi pendant cinq ans. Ils m’ont fait agir comme un lâche et on craché sur mon humanité. Influencé et séduit par leur vice nauséabond, je reconnais avoir cruellement propagé mes souffrances à mes semblables. Je suis plongé au plus bas dans les tréfonds de l’égoïsme et j’ai perdu définitivement les deux seules femmes saines que j’ai aimé et avec qui j’aurais voulu fonder une famille.

Il m’a fallu m’isoler pendant des mois, prendre à nouveau ma part d’efforts et de solitude, combattre petit à petit les influences diaboliques qui me nourrissaient pour qu’enfin Dieu accepte de me tendre la main à nouveau. Dieu a accepté de me tendre la main à nouveau. Il me laisse une seconde chance après m’avoir montré cette leçon, et m’en laisser des cicatrices sensibles.

Désormais je veillerai sans cesse sur ces chiens qui veulent nous pervertir et je ne promet pas de le faire parfaitement, je ne deviendrais jamais un agneau qui tend l’autre joue. Mais j’espère réussir au mieux à propager ce bonheur sincère qui m’anime. L’offrir à ceux qui croient encore en moi et ceux qui y croiront à l’avenir. Prendre des décisions justes et courageuses. J’espère que le malheur que j’ai propagé s’éteindra complétement en chacune des personnes concernées de sorte à ce qu’elles-mêmes brisent cette satanée chaine vicieuse.

Je pense que je peux faire une croix sur leur pardon, et je comprends tout à fait que mes agissement soient impardonnables. Quand bien-même j’évoque ici brièvement les éléments qui m’ont poussé à agir de la sorte; être littéralement tourmentée par une personne que l’on aime est atroce et inoubliable. Moi-même, pourtant bourreau, je souffre encore tous les jours de quelques souvenirs brutaux et me rappelle que dans ces moments là ils m’arrivait à chaque fois de me dissocier quelques seconde de toute cette violence que j’exprimais, complétement halluciné d’être capable de ça et dégouté par moi-même, sans pour autant arrêter ou me confondre en excuses. Je reconnais dans une poignée de situations paroxystiques avoir été diabolique à un point ou je ne peux être sûr que Dieu lui-même, dans sa pourtant ultime miséricorde, me pardonne.

Je prie le Seigneur qu’il accepte mon repenti sincère et publique. Je prie pour que nous trouvions tous la force en nous de lutter contre les divisions pour ne faire qu’un. Que nous reconnaissions nos péchés et que nous pardonnions à ceux qui nous ont influencé vers le Mal.

Mon humeur est oscillante mais je crois plutôt juste de dire que je n’ai jamais été aussi heureux depuis qu’enfin Dieu m’a aidé à sortir la tête de l’eau. Je n’ai jamais été aussi motivé et confiant pour remplir la mission que je comprends et qui peut-être offrira le salut à mon âme ainsi qu’une nouvelle raison d’exister après avoir saboté mon rêve de famille heureuse.

Je suis sûr qu’il m’arrivera encore de faire des erreurs, et j’ai tant à apprendre, mais Dieu merci la direction est claire et le projet sain. S’il a pu auparavant me sembler vain ou difficile d’essayer de propager la paix en ces terres perverties, avec l’aide de Dieu je ferais ma part.

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14/11 Cancel avant l’heure

Voilà quatre mois passés que je m’offre cette isolation royale rêvée. Six mois que je me suis libéré de la hiérarchie professionnelle et que je travaille seul selon les valeurs morales qui me correspondent et à bon prix. Des années de choix difficiles et de préparation pour m’accorder enfin le temps, la solitude et la liberté de réfléchir à qui je suis, à qui je veux être.

Les journées se passent comme prévues tant en bien qu’en mal. La route n’empêche pas mes vrais frères de venir passer du temps avec moi. La suppression des réseaux sociaux non plus. Je passe enfin le temps que je souhaite avec mes grands parents. J’ai enfin le temps de vraiment écouter ce que les vieilles mains de nos anciens racontent.

Plus le temps passe, plus j’observe notre société à l’écart, et plus je comprends que les anciennes valeurs, contre lesquelles j’ai pu tant de fois être un fier étendard ennemi, n’auraient jamais dû disparaître. Le concept sacré de famille disloqué, l’audace pénalisée, la décadence intronisée, spiritualité au placard et anxiolytique pour tout le monde.

C’est un gâchis immense de voir tant de jeunes dans mon entourage pleins de potentiel qui fuient par une drogue, une autre ou un tissu de mensonges l’avenir claqué qui nous est réservé ici.

J’ai déjà vaguement entendu parler du fonctionnement cyclique de l’histoire, c’est un concept logique et séduisant. Ce n’est plus pressentiment, théorie, prophétie que de parler de la mort de l’Occident. Je trouve qu’en bien des aspects notre chute ressemble à celle de Rome. Un empire qui a régné sur les autres, produit des avancées scientifiques majeures pour l’humanité, fait rayonné sa culture partout dans le monde. Qui brutalement, en l’espace d’un siècle, s’effondre sur lui même en goûtant aux pires perversions et en perdant l’envie et l’utilité de se battre, de régner encore. On observe par ailleurs que les pays non occidentaux ne cessent de croître sur les parts de ce gâteau que nous abandonnons.

Par les mots, nos identités et nos croyances communes ont été décousues de sorte qu’il ne reste de nos femmes et hommes occidentaux que des fientes fragiles et apeurées. Je pense qu’il s’agit d’une auto-destruction à la Romaine causée par l’opulence. Mais qu’elle a été plus qu’alimentée par des ingérences étrangères avec en fer de lance Israël et la Chine.

J’ai toujours eu un goût pour la spiritualité et cette omniprésence de comportements diaboliques ne me donnent que plus l’envie de me rapprocher de Dieu. Encore une fois ce pavé part dans tous les sens, et je ne prendrais pas le temps de l’harmoniser; mais je tiens à signifier ici et par ce texte ce qui en moi déjà se dessinait:

Le temps m’a permis de réfléchir et de clarifier ce que je souhaite pour moi plus tard entre deux options. La première; faire comme si je ne voyais pas ces méandres diaboliques et comme si je ne cernais pas ceux qui les alimentent. M’efforcer de rentrer dans le moule et me persuader moi-même qu’en fait c’est mal de douter et qu’on est sûrement aiguillés par des bons samaritains. La seconde; m’isoler définitivement des outils de contrôle de masse et couper les ponts avec les brebis endoctrinés qui gambadent un peu partout.

La première option paraît plus simple. Et c’est celle de la majorité. Celle de ceux qui souffriront sans trop comprendre pourquoi puisqu’ils n’avaient pas cherché à faire de remous? Celle de ceux qui choisiront d’être des loques condamnés à réussir un peu certes, souvent, mais qu’à moitié et à toujours sous une forme ou une autre être la pute de cette machine sans jamais pouvoir dire et agir selon leurs réelles intuitions. Ça n’est pas l’option des idiots; je connais dans mon entourage des gens plus cultivés et plus malins que moi qui ont préféré faire les aveugles par facilité. C’est en somme l’option des cons courageux ou des intelligents lâches.

La seconde est en vérité pour moi la plus simple. Bien sûr je vais subir quelques années la vindicte sociale et on aura la facilité de me mettre dans la case déjà toute préparée par les médias de conspirationniste, de misogyne, d’antisémite, de violent, blablabla. Mais c’est un réel soulagement que de me sentir enfin libre à l’écart. Mon potentiel ne sera peut être pas exploitable dans ces conditions de cancel médiatique pour la moindre déviance à la pensée commune; mais c’est mon devoir d’homme audacieux que de trouver un moyen d’utiliser ce potentiel sans donner la patte. Sûrement qu’il faudra changer de pays. Sûrement qu’il faudra faire une croix sur le schéma familial dont j’ai toujours rêvé et sur l’Amour sincère. Mais les temps durs forment des hommes durs et si cet Occident s’effondre nos couilles restent, ou devraient.

Il ne me reste que quelques heures de sommeil avant d’aller travailler. J’avais envie d’écrire « haut et fort » ce qui a grandi en moi à la faveur de l’enveniment des évènements sociétaux, et que j’ai toujours cru bon de taire. L’heure n’est plus à la peur, n’est plus aux travestissements. Je n’ai rien à perdre et j’assumerais mes idées avec l’aide de Dieu.

Il y a un dernier sujet sur lequel je n’ai pas tapé et pour achever aux yeux du lecteur le peu de gentillesse candide qu’il pensait connaître chez moi: j’avais promis depuis ma rupture avec Alice que j’écrirais quelque chose sur elle. J’y ai réfléchi et ça n’a pas besoin d’être long.

Cinq années à se côtoyer tous les jours ne m’auront pas suffit, dans mes défauts et ma grandeur, à la tirer hors de ces vices sociétaux qu’elle est désormais libre d’épouser gaiment. Ceux qui l’influencent le plus embrassent, avec la langue, la première option que j’ai refusé. Ils font parti de ces intelligents lâches. Mensonges en guise de langue maternelle et Franc-Maçonnerie anecdotique. Une petite réussite de marionnette et une sacro-sainte bonne image sous tous rapports qu’il ne faudrait pour rien au monde altérer. J’aime si intensément sa vraie nature que je prie sincèrement Dieu qu’elle puisse un jour s’émanciper par elle même de tout ce faux et de ce poison ambiant.

Pour toutes ces idées « problématiques » je me déclare fièrement, cancel avant l’heure.

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28/08 Vesqui le suicide

Pour faire contradiction à mon tout nouveau pavé de désespoir publié ce soir, j’aimerais écrire ces quelques lignes en guise de tutoriel sur comment survivre et être heureux en ces terres hostiles.

Cela fait des années maintenant que je me nourris d’interviews Thinkerview, de musiques de Noir Désir, d’Alpha Wann, de tweets de vulgarisateurs comme Anice Lajnef, de TedX plus ou moins pertinents. Des années qu’ils ont flairé la merde à nos portes. Que comme moi, et bien mieux que moi, ils décrivent et décrient les rouages de la machine. Des années que le désespoir grandit et que pourtant j’ai dû m’adapter pour continuer à cultiver mon jardin.

J’ai pu développer des astuces pour tirer mon épingle du jeu et je pense en toute modestie que l’expérience acquise à écouter et lire tout ces gens en amont m’a permit de passer la phase de dépression que beaucoup d’entre nous vont traverser s’il n’ont pas pu s’y préparer.

Je pense que l’essentiel pour être heureux est d’arrêter de céder au paraître. C’est impossible d’être constamment entièrement honnête et soi-même; mais la machine essaye (et parvient) bien trop à nous conformer et il faut absolument lutter contre ça. Il ne faut pas avoir honte de nos richesses individuelles et oser les exprimer.

Je crois que mon plus grand moyen d’être heureux désormais c’est de fuir les idées communes et renouer un peu avec les valeurs anciennes. Oser la contradiction et affirmer auprès de tout le monde être spécial, puisqu’on l’est tous.

A en croire les réseaux d’influence actuels (Instagram, Netflix, TikTok, Konbini etc) il faut absolument rentrer dans du S, médiatiser sa vie à fond, avoir des dizaines de partenaires sexuels, tolérer tout et tout le monde, vivre en ville et voyager pour être heureux.

J’ai compris petit à petit que céder à ce mouvement c’est se transformer en un objet utilisable et naïf. Ça me fait mal de voir les générations de jeunes hommes aux bouclettes à qui on a fait croire que la virilité, l’audace, étaient des insultes. Ces jeunes wokistes qui à force de tolérance ne tolèrent plus aucune contradictions et se font cracher dessus par ceux-là même qu’ils croient défendre. Les hordes de crop-top sans soutifs qui n’ont plus rien de subversives et à qui on prétend apprendre à s’approprier leur corps en l’objectifiant, à un âge où tout le monde devrait jouer à Minecraft.

Je crois qu’on ne doit pas être aimé pour nos abdominaux saillants ou pour notre propension à offrir notre corps. Les efforts que ces clones fournissent pour le plaisir d’être désiré n’en valent vraiment pas la chandelle et bien vite, la jeunesse partit, ils pleureront les choses concrètes qu’ils n’ont pas su bâtir.

C’est donc un point essentiel à mes yeux que d’être entier de sorte à ce qu’on ne puisse m’aimer que pour ce que je suis vraiment, et quel plaisir que d’avoir trouvé des amis et des partenaires saines qui m’ont aimé pour mon esprit et non mon IMC.

Je crois ensuite qu’il faut refuser le toujours plus et savoir se contenter de ce qu’on a. Les milliardaires eux-mêmes font la course aux grattes-ciel et aux yachts. On voit très bien que mêmes les 0,0001% ne savent pas s’arrêter et veulent toujours plus. Pour nous les gueux, c’est une voiture un peu plus belle, un appart en centre ville, des vacances plus luxueuses à publier sur les réseaux. J’ai appris en discutant avec mes patients, certains clairement très pauvres, que le vrai bonheur se trouve réellement dans les choses simples et sincères. C’est une banalité connue et pourtant nous la nions tous à certains moments.

Pour finir une des choses que me rend le plus heureux maintenant c’est d’avoir su me dégager le plus de temps libre possible en me donnant les moyens d’avoir un métier qui me paiera décemment sans travailler 60 heures par semaine et en osant entreprendre.

C’est connu depuis la nuit des temps et je crois que ce texte est un de mes plus naïf mais pour être plus clair: j’enjoins quiconque lisant ce texte à assumer le plus possible qui il est en entier, même ses vices. À chercher un coin de tranquillité où avoir le temps de débrancher son téléphone et de ne rien faire d’autre de que de penser à soi même. À avoir énormément de reconnaissance pour la vie et la santé de nos proches qu’on sait éphémère. Passons du temps avec nos anciens et apprécions le luxe de la nature plutôt que de céder au piège du toujours plus.

Gratitude, temps libre, sincérité, originalité. C’est ma manière d’esquiver le suicide.

Nota bene: je ne peux m’empêcher de penser qu’en lisant tout ça, logiquement, soit vous trouverez ça trop banal, soit vos problèmes personnels et le contexte de chacun fait qu’on ne peut pas forcément appliquer ces préceptes millénaires. On sait tous plus ou moins comment être heureux mais ce n’est pas si facile à mettre en place. Cependant je me dis que si je continue à financer ce site suffisamment longtemps; il y a de grandes chances qu’il persiste après ma mort: alors ces écrits banaux pourront vraiment faire office de volontés post mortem qui jouissent de leur petit effet. On a plus tendance à écouter les morts. Je souhaite à tout ceux que j’aime de réussir à aimer les choses simples, passer un maximum de moments en famille et s’accorder le plus de temps possible pour réfléchir à eux-même. Que jamais ils ne puissent être utilisés ou convertis bêtement à des idéologies communes qui les rendent manipulables.

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28/08

Cela fait un an et un jour que je n’avais pas écris.

La majorité des choses que j’avais écrites ici continues de refléter assez sincèrement qui je suis. Je considère toujours ce site comme un carnet numérique relatant mes évolutions. Alors à quoi bon écrire si rien ne change?

C’est le contexte qui change. J’écrivais il y a des années que je pensais être né au bon moment pour connaître le paroxysme et la chute du capitalisme. Ce pré-sentiment facile commence à se réaliser avec une grande violence en occident.

Ce que je n’étais pas assez lucide pour percevoir à l’époque c’est que même si le capitalisme s’effondre les rôles ne changeront pas. C’est un vice humain tout à fait naturel et immuable que de s’organiser en classes et de se conditionner à rester dans la sienne. Balayer les démons et il faudra moins d’une génération pour que de nouveaux prennent leur place. J’en suis ou serais un moi même à la faveur des circonstances.

J’aime à croire qu’une génération relativement épargnée par la violence économique, ce serait déjà ça de prit. Mais absolument toutes nos chances de passer le balais ont été sabotées à l’avance. Il me semble avoir lu quelque part que même notre grande fierté de 1789 n’a été que le renversement d’un maître par une oligarchie en tout points similaires. Alors si même nos grandes victoires ne sont que des leurres…

La dictature moderne aux gants de velours est maintenant bien installée. Je me demande sérieusement si je n’en préférerais pas une à la Russe ou à la Chinoise, bien sincère, qui sent la merde mais ne prétend pas le contraire. Puisqu’il faut des maîtres, j’aurais préféré qu’ils n’aiment pas se travestir.

C’est ahurissant de voir comment TikTok, Instagram, Facebook, Twitter ont réussi si vite à exploiter le potentiel incommensurable des algorithmes, et des vices humains, pour d’abord nous vendre des trucs, et maintenant nous vendre des idées.

Que je sois bien clair avec mes deux trois lecteurs* et le futur moi-même: j’observe ce massacre intellectuel mais ça ne m’empêche pas d’en être un fervent consommateur. Je ne me sens pas au dessus de la masse puisqu’il est à mon sens encore plus con de voir le mal et de ne pas réussir à s’en détacher.

C’est fou de constater que partout en occident les plus fortes entités politiques ne sont plus que des marionnettes aux relents de cocaïne qui excellent en communication. Macron est probablement par ailleurs l’étendard le moins discret de cette oligarchie qui n’essaye même plus vraiment de se cacher.

Peut-être qu’il y a 10, 20 ans, sans tous les outils de contrôle et de propagande numérique, il leur fallait faire attention à laisser le quidam croire un peu qu’il choisissait. Il fallait tolérer que la marionnette de gouvernance à usage unique pouvait avoir des sursauts d’intégrité ci et là.

Mais maintenant à quoi bon? L’immense majorité n’a ni le temps libre nécessaire ni le regard critique suffisant pour percevoir la mascarade. Et si par chance il vous reste un peu de temps ou d’intelligence pour sortir la tête de l’eau: à qui et comment comptez vous véhiculer le message? C’est trop tard. Les médias leurs appartiennent complétement, personne ne vous entendra. Les moyens de pression financière leurs appartiennent complétement, personne n’a les ressources pour oser faire vaciller le système. C’est d’une facilité déconcertante d’éliminer médiatiquement ou de décrédibiliser leurs ennemis, et les masses n’ont pas d’autre choix que de travailler tête baissées.

Cette année notre pays est à la 26ième position du classement RSF sur la liberté de la presse. C’est déjà pour le moins une place ridicule au regard de notre supposée grande histoire, émaillée de têtes tranchées, mais je doute sérieusement que 200 pays puissent êtres plus corrompus que nous. Il faut être aveugle pour ne pas sentir la complaisance immense que les journaux et les émissions les plus consommés ont envers les « puissants » (économiquement) à qui ils appartiennent.

Pour conclure ce texte bien trop long, et qui n’apporte pas grand chose de plus que mes précédents si ce n’est des détails;

Que des « élites » gouvernent, vivent dans l’opulence, soient corrompus: il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Et je crois que c’est un mal nécessaire à l’établissement de nos sociétés humaines. Nos gigantesques fourmilières vicieuses suivront toujours ce schéma peut importe l’étendard politique par ailleurs.

Ce n’est pas ça qui me rend amer. C’est qu’avant; les seigneurs n’avaient pas d’outils de domination aussi précis que ceux de nos jours pour connaître et influencer les paysans. Il fallait du pain et des jeux. Il fallait lâcher un peu de lest à nos cordes d’esclaves pour éviter les renversements et s’assurer du bon fonctionnement de la machine.

Désormais, notre fonctionnement mental est presque parfaitement, technologiquement, étudié et connu de sorte à ce que la corde puisse être la plus serrée possible. Là où il fallait du pain et des jeux, il faut maintenant des miettes et des TikTok. Il faut lire dans les mépris ostensible des maîtres et des marionnettes qu’ils n’ont plus peur.

Partout je vois des jeunes de mon âge qui au pire ne trouve pas quoi foutre de leur journée et au mieux se retrouvent dans des métiers sans intérêts réels en passe d’êtres automatisés.

La chute est là, c’est désormais une affaire de mois et elle frappera notre classe avant tout. J’espère naïvement un miracle pour que, n’ayant plus rien à perdre, nous arrivions à reconquérir au prix de quelques départs de feux et de quelques odeurs de chairs chaudes un peu de lest à nos prochaines cordes.

*(je vous aime)

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27/08

J’avais la naïveté de penser qu’en commençant à travailler je rentrerais de force dans le moule. Que la fatigue, et la sensation désormais plus concrète d’avoir un rôle, canaliserais mes pensées et rythmerait mes journées comme beaucoup d’autres.

C’est arrivé. Maintenant on m’appelle monsieur, et parfois même docteur. Sois par erreur, sois pour en rigoler. On m’envoie des courriers pour m’enjoindre à payer des taxes. Plusieurs dizaines de personnes m’attendent chaque jour et espèrent, ou font semblant d’espérer, que je soigne leurs maux.

Mais c’est dur de constater que malgré tous ces attirails du bon citoyen, rien n’y fait. Je ne cesse pas de percevoir tout ça comme une mascarade. Je suis toujours autant obsédé par les vices des autres et un peu aussi par les miens.

L’inflation monte partout en occident, la vis se serre. Certains défendent la situation en arguant, à raison, que presque tout le monde à un toit, de quoi manger, et de quoi se divertir. Mais les esclaves aussi avaient des toits, de quoi manger, et de quoi se divertir.

Encore une fois je divague rapidement et je mitraille ce pauvre clavier de propos tristes et imprécis. Je perçois notre ère comme celle d’un esclavage moderne plus sournois. Ni les maîtres ni les esclaves ne sont clairement identifiables. La frontière entre les deux est pécuniaire est donc par nature assez floue et changeante. Le fait d’être du « bon côté » financier ne me rassure pas car les inégalités grandissent de manière exponentielle. Ce n’est pas par grandeur d’âme que je pense déjà à ceux d’en bas. C’est uniquement parce que ce sera bientôt ma place et celle de ceux que j’aime.

Je suis persuadé que ce schéma d’esclavagisme par la dette et l’ignorance, qui se répand partout comme un virus (S/O Corona), n’est pas le fait d’un petit groupe qui se voudrait diabolique (S/O franc-maçonnerie), mais l’évolution naturelle des hommes par nature vicieux dans une ère mondialisée.

Je pense aussi que j’ai trop souvent prit l’occident pour le monde. S’il semble que ce soit à notre tour de goûter la pauvreté et l’asservissement; on ne peut pas, ou pas encore, en dire autant de tous les pays.

Pour conclure ce post relativement peu utile; Le cycle se poursuit et nous entrons à grande vitesse dans la mauvaise phase. Mais je ne sais pas comment, et je ne suis pas prêt, à agir contre ça. Je me sens un peu comme un clébard cerné par les flammes qu’on aurait abandonné dans un appartement ancien, j’aboie un peu, mais sans trop d’espoir.

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15/04/21

J’ai pour habitude, voir mantra, d’être curieux dans quasiment tous les domaines possibles, sans jamais y plonger vraiment.

Depuis aussi longtemps que j’ai une connexion internet, et même sûrement avant, je dévore des débuts de pages et des débuts de vidéos sur tous les sujets. J’ai vite compris au fil du temps qu’absolument aucun domaine ne me séduirait au point que je lui accorde des années entières. J’adore écrire mais je ne serais jamais un écrivain talentueux. J’aime les échecs mais je ne franchirais jamais un classement d’amateur. J’aime bien la boxe mais je suis une vraie brêle. Et j’ai déjà écris ce que je m’apprête à dire ici, il y a des années, mais il me semble que je me suis enrichi sur cette question et que je me dois donc de l’écrire à nouveau. J’avais écris que je ne serais jamais passionné par un domaine et que par conséquent je ne serais probablement jamais passionnant.

Je sais très bien que tout ce que j’écris est à chaque fois impertinent. Je me permet de donner un avis sur des choses que je ne maîtrise que vaguement. Parce que plus on creuse dans un domaine et plus les novices nous semblent maladroits, pour ne pas dire débiles. C’est flagrant de voir, dans la santé par exemple, comme ce sont les moins informés qui débitent le plus de certitudes avec un aplomb à en faire pâlir les plus grands. Dans une certaine mesure je suis coupable moi aussi de ce phénomène humain. Mes pêchés à moi ce sont surtout la sociologie, la philosophie, globalement les sciences humaines et politiques. Alors que je n’ai jamais lu le moindre livre qui aborde ces thématiques en profondeur.

Je crois quand même que c’est une bonne chose que tout le monde parle, et même que tout le monde parle trop. Que sans premier pas impertinent nous n’évoluons pas et que parfois l’humilité et la prudence sont des freins. Que se tromper plusieurs fois c’est aussi une bonne façon de s’approcher des vérités. J’accepte ce défaut sans aucune honte.

Là ou je souhaite corriger mes idées passées; c’est que certes ce mantra de ne m’intéresser à tout qu’en superficie ne me rendra peut-être pas crédible, passionnant. Mais plus le temps passe et plus je me rends compte que c’était un bon choix. J’associe cette curiosité si variée et presque maladive au mot syncrétisme. [Appréhension globale et indifférenciée qui précède la perception et la pensée par objets nettement distincts les uns des autres. Google.]

Il m’arrive par exemple assez souvent de parcourir des profils Facebook de fonds en combles de personnes que je ne connais pas. Avec l’intention sous-jacente d’associer les informations que je récolte pour mettre cette personne dans une case et voir si tout correspond. Je passe mes journées à lire l’actualité aux travers des articles ou via les paroles si libérées de Twitter. J’adore poser des questions mal venues et déstabiliser les gens pour entrevoir un peu de ce qu’ils sont vraiment derrière leurs masques. Je me balade sur divers sites ou brille l’horreur humaine et ce que la loi interdit normalement de voir. J’acquiers vraiment beaucoup d’informations qui peuvent sembler inutiles mais qui au fil des jours se mettent, tôt ou tard, en relation et m’aide à mieux comprendre les gens et le monde.

C’est là ou je veux maladroitement en venir. Mon plaisir maintenant c’est de récolter de l’information pour en tirer des prédictions. Je crois que c’est là tout l’intérêt du syncrétisme. Et j’ai compris petit à petit, que nous sommes pile dans l’ère où l’information vaut de l’or. En témoignent les GAFAM, mais pas seulement. La main mise du capital sur les médias (j’ai l’impression de ne parler que de ça comme un complotiste obsédé..) et toutes ces putains de fiches d’information qu’on nous fait remplir sans arrêt.

Je pense que j’aurais pu faire un scientifique ou un écrivain correct, si j’y avais investi des années et du labeur comme le font les autres. Mais je ne regrette vraiment pas d’avoir choisi plutôt d’être un blaireau un peu partout, mais un blaireau qui flaire les changements et s’y prépare. Peut-être que le revers de cette compréhension plus globale c’est que la lucidité est parfois source de craintes et de souffrances. Sur les plans de l’économie, de l’écologie, de la cohésion sociale, anticiper l’avenir n’est vraiment pas source de bonheur.

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15/04/2021

Je suis tellement fier de tout ce que mes parents ont accomplit.

Sur le plan matériel bien-sûr, mais psychologique et moral plus encore. Ils sont tellement sains et justes. Ce sont des exemples que je ne saurais égaler. Je me dis souvent qu’il n’existe pas de contexte familial plus sain que le mien. C’est une chance inouï et tellement rare. Ils ont brisé d’eux mêmes deux longues chaînes d’existences parfois vicieuses, parfois vaines, à minima neutre. Sont passés par des contextes si difficiles que personne n’aurait pu s’en extraire. C’est à moi et mon frère qu’il revient, injustement, de jouir de tous leurs efforts. Et eux aussi savent se rendre heureux. Ils savent diriger, travailler d’arrache-pieds, saisir des opportunités et éviter les pièges. Profiter, rire, vouer fidélité et amour à leur proches. Ils savent pardonner, se remettre en cause.

Je crois toujours fermement que nous ne sommes que le produit de nos contextes, de nos rencontres, d’opportunités. Et sûrement aussi d’un peu d’hormones et de capacités physiques pour les facteurs intrinsèques. Je suis formellement déterministe. Mais leur parcours sans faille me laisse dubitatif. Comment ont ils pu être aussi bons alors même que leurs contextes ne les y présageaient pas. C’est toujours un spectacle prodigieux de voir l’out-sider profiter des aléas et de sa force intérieure pour renverser les prédictions. Je pense qu’il est simplement impossible pour quelqu’un de percevoir d’extérieur tout ce qui à façonné quelqu’un d’autre. Il est même impossible de le sentir pour soi-même. Sûrement que plusieurs événements et dans des degrés différents d’influence les ont menés à être aussi forts, justes, sains, aimants.

Il n’en demeure pas moins que je suis si fier et reconnaissant envers eux. Ils ont abattus un travail physique et moral colossal qu’ils me laissent, en parti, en héritage. C’est une fois de plus une chance incroyable. C’est à moi de percevoir ce cadeau comme un relais. Je ne pense pas être à la hauteur dans le respect des autres, mais j’espère que je saurais transmettre un jour ces bonnes valeurs qui m’ont rendu heureux si longtemps.

A mes parents, et mon frère, qui liront peut être ces mots un jour, sans vous je n’aurais pas su canaliser les vices que je ressens en moi. Sans vous j’aurais bien plus souvent cédé à ce cynisme qui me ronge et fait ressortir le mauvais en moi. Le plaisir de vivre à vos côtés en bonne santé transforme n’importe quel tracas en futilité. Vous êtes ce qui me rend le plus heureux et ce que je possède de plus précieux.

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18/02/21

Il me tarde de plus en plus de changer de pays.

Ce n’est plus être alarmiste, pessimiste, complotiste que de parler du déclin inévitable de la France. Je me suis longtemps laissé endormir, comme beaucoup, par ce rabâchage scolaire et médiatique de La grande France. La réalité en est tout autre. Nous ne sommes plus que l’ombre de notre passé. Un pays-musée. En retard dans tous les domaines mais qui se repose sur son histoire brillante et ses « valeurs ».

Le fabuleux pays de la sécurité sociale, des droits de l’homme. C’est presque une blague d’entendre ça, maintenant. Les dés sont jetés et c’est trop tard. Je ne serais pas pertinent pour savoir exactement qui ou quoi à causé ce retard, mais je pense que nos aînés ont été lâches et manipulés. On a préféré longtemps pointer du doigt les autres pays sans nous regarder nous même autrement que par le prisme du passé. Je suppose aussi que les dirigeants graissés ou menacés ont favorisés les grands groupes mondialistes plutôt que de faire un protectionnisme malin. On a, comme tout bon pays du tiers monde, favorisé à coup de taxes et de haine la fuite de nos cerveaux, freiné les ambitions. Et ce n’est pas une légende que cette mentalité du Français jamais satisfait et fier au point d’en être aveugle.

J’ai pu souvent calmer mes ardeurs en me disant qu’il est normal, mais faux, de penser l’herbe plus verte ailleurs. Que tout n’est pas foutu et qu’il faut se battre pour changer les choses, avec candeur. Que mes ancêtres ont combattus pour cette terre et que c’est un des, sinon Le, plus beau pays du monde. Mais je n’ai plus le sentiment de devoir quoi que ce soit à ce pays qui ne m’aime pas et que je n’aime plus. Ici on rabaisse les initiatives, ici on préfère se plaindre et se diviser. Ici on stigmatise la différence et on se complait dans sa merde. Plus je fréquente des forums et jeux anglophones, et plus je perçois la France comme ils le font: Un territoire de crasseux ronchons, en conflit avec son immigration, totalement matrixé par les médias et sa pseudo-grandeur.

La colère me monte en écrivant ce texte. J’ai la haine qu’on se soit laissé berner par les médias. Le Français moyen (moi et ma famille comprise) regarde le JT contrôlé, écoute de la musique contrôlée dans sa voiture, en route pour ses 8 heures de boulot. Se fait retravailler la morale et le QI à longueur de journée par des Hanounas ou des Zemmours. Il ment pour vivre, parce qu’ici c’est mal vu de réussir. Il ne fait rien mais injure avec ferveur son voisin le feignant. Et si un jour il se dit que c’est quand même pas tout à fait la vie de rêve: le bouc émissaire lui est déjà tout préparé. Il n’y a plus aucun canal de communication disponible pour faire prendre conscience de tout ça. Tout est acheté, et au service du capital. Et toute forme de contestation, ce texte comprit, peut être si nécessaire décrédibilisé, tourné au ridicule. Et s’il y a bien quelques tentatives ambitieuses de se dresser contre cette mascarade, personne ne peut les entendre, on les fait tomber par ruse, par mensonge.
L’exemple typique est le traitement médiatique des gilets jaunes. Et la plus part refusent de voir ça parce que les malins qui tiennent la laisse lâchent de temps à autre du mou par ci, par là, pour se prétendre humain et auto-critique.

J’ai toujours cette impression nauséabonde du diviser pour mieux régner. Ceux qui communiquent font en sorte que le patron déteste le pourcentage à peine existant de tire au flanc. On oriente la haine des petites mains envers leur hiérarchie directe qui gagne à peine plus. Et les deux classes débiles se bouffent entre elles sans jamais relever la tête sur leur vrai bourreau. L’autre division frappante en France est celle entre pseudo-Gaulois et origine étrangère. Il faut voir la haine des conversations sur Twitter ou dans les repas de famille « de souche ». Comportement lâche que de se désinhiber par l’alcool ou l’anonymat. Les médias soulignent la haine plutôt que de valoriser les débats.

Je crois que le point crucial où il aurait encore été possible de communiquer pour changer les choses est passé. Que maintenant et ici, celui qui doute est un idiot complotiste et celui qui réfléchit perd son temps. J’espère de toutes mes tripes que les chiens qui se liguent et investissent, pour maintenir ce système de richesses exponentielles, paieront. En attendant, cette terre et ses gens ne m’intéressent plus.

Peut être que l’herbe n’est pas plus verte ailleurs, mais l’herbe, même un poil jaunâtre, est certainement plus agréable que les ronces.

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28/11/2020

Je renoue ce soir avec le bonheur naïf, à la faveur de quelques vieux souvenirs vidéo. Le temps et les évènements ont échangés ma candeur passée contre du cynisme froid. En l’espace de quelques années, quelques rencontres. J’ai souvent la stupidité de croire que cette froideur qui me caractérise désormais fait de moi un homme fort. Trop souvent maintenant j’ai cédé à la vision erronée que les gentils sont perçus comme des faibles. Image triviale, animale, de l’homme qui doit être dominant et craint.

En réalité, il est bien plus dur, et pertinent, de ne céder que très rarement au mépris ou à la haine. C’est la peur qui pousse à adopter un comportement viril excessif. Je crois que ces pseudo-caïds de société ont peur pour leur identité quand ils attaquent les autres. C’est une façon de se rassurer eux-mêmes. C’est une erreur à laquelle je me suis livré trop souvent, un rôle qui m’a trop plu. Un homme sûr de lui-même et de ses idées n’a aucune raison de s’emporter pour des futilités, d’essayer de se montrer supérieur.

Bien lâche je serais quand il m’arrivera, très sûrement encore, de ridiculiser quelqu’un de différent « pour rire » ou d’utiliser de façon disproportionné mes mots ou mes gestes en réponses aux affronts. Trop souvent aussi, j’ai pu épargner ma conscience de ces erreurs, en me disant que la morale n’est qu’une invention humaine. Que ceux qui choisissent de la respecter en espérant je ne sais quelle place préférable dans l’au-delà, font un pari sur du vide et sont de bons toutous obéissants et utilisables.

La vérité, c’est que même par pur égoïsme, gérer sa colère et aider les autres provoquent bien plus de bonheur et de satisfaction que de rentrer dans le rôle lâche et apeuré de l’homme violent.

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Flirt avec la folie, 15/10

Bizarrerie stigmatisée, folie internée. Victoire du sens commun sur les richesses individuelles, honteuses. Suis le mouvement et baisse la tête, tout est déjà écrit pour toi. Ne t’arrête surtout pas. Ne pose pas de questions. Tu n’es qu’une fraction de seconde dans ce grand tout, elle ne t’appartient pas.  Huile de coude dans cet incompréhensible projet commun. Sexe, divertissement, marques, belles voitures. Ne pose pas de questions, travaille. Dictats millénaires. Paria tu deviendras si de cette frénésie tu n’es pas épris. Marginal, fou, crasseux. Laisse-toi happer par la vague, suis le mouvement, c’est beaucoup plus simple et agréable. Regarde comme on est heureux sur Instagram. Les autres s’épanouissent ici. De quoi te plains-tu ? Regarde comme il y a pire. Remercie sans cesse le destin de t’avoir accordé cette place parmi la masse mouvante. La carotte ou le bâton. Ne t’arrête surtout pas.

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18/09

Amarres larguées

Bateau pirate en vogue, à perte d’horizon

Corsaires ou bien moussaillons, errants sans but

Ceux qui ignorent ou quittent le navire

Ne sauront jamais

Houles capricieuses

Et nouveaux continents

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14/07

Bien que la mort m’effraie au plus haut point, je rêve de quitter ce monde au son paisible de « The Great Gig in the Sky« . Il paraît que Clare Torry s’est excusée, après avoir sortit en improvisation ces vocalises qui à mes yeux relèvent du chef d’oeuvre pur. Humilité grandiose et inspirante.

Dark Side of the Moon, comme Des visages des figures me perturbent en cela qu’ils ont été produits par des humains faillibles et même pleins de défauts si l’on creuse, mais me semblent si justes et prodigieux. Intemporels.

Ils illustrent à mes yeux un de ces nombreux paradoxes de la vie. Les humains sont tous tantôt merveilleux, tantôt sournois. Moi y compris. Les idoles me semblent aussi réconfortantes qu’impossibles, c’est pourquoi je ne me sens fan de personne. La vie perdrait sans doute en charme si tout était d’une logique absolue et prévisible.

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04/07/20

04h

Encore une de ces insomnies qui résistent aux molécules et à l’ennuie.

La tendresse m’abandonne une fois de plus et sa chaleur réconfortante a laissée place à l’air glacial de la solitude. Changement de saison en l’espace de quelques mots, de quelques heures.

Puisse cette souffrance et ce vide, si intenses soient-t’ils, ne pas être vains. Je dois tirer les leçons d’années de mensonges, de ruses et de masques en tout genre. Je crois pouvoir justifier mon comportement vicieux par la volonté de ne pas suivre les règles. Toujours cette envie de faire autrement, comme une obsession. Cela s’explique aussi probablement par la fatalité de ne plus croire en des romances naïves qui ne souffriraient d’aucunes trahisons.

On sait tous très bien qu’ici bas personne ne peut nous correspondre totalement. Qu’il est impossible de vivre avec quelqu’un jusqu’à sa mort sans que jamais l’admiration ne faillisse. On sait tous qu’il s’agit de choisir au mieux pour suivre le schéma habituel et ne pas se retourner trop tard, sans décendance ou d’avoir a subir la pression sociétale à ce propos.

Il faut choisir entre se voiler la face et se résigner au long fleuve soporifique de la monogamie, ou s’ouvrir aux libertés et recevoir des critiques acerbes à l’origine de douleurs d’ego, que mêmes les explications les plus sincères ne soignent pas.

L’amour, l’infidélité et leurs conséquences. Des thèmes omniprésents dans la vie et dans la littérature. Je me trouve bien ridicule d’en parler pour n’en dire que ce qui a déjà été dit un million de fois.

J’espère quand même qu’un jour un autre cerveau m’accompagnera avec plaisir de l’autre côté de la nuit. Dans ces heures parfois perdues, parfois cruciales. Qu’on me montre d’autres idées, d’autres questions et beaucoup de rires.

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17/06/2020

J’avais comme absolument envie d’écrire ce soir, et je ne faisais que d’effacer des mots pessimistes à propos des tensions un peu partout dans le monde. Je crois avoir trop tendance à vouloir écrire pour refouler les émotions tristes. Or si ce site doit me servir de témoin je pense plus judicieux ce soir d’y placer du positif.

Les événements actuels doivent m’aider à prendre conscience de la chance que j’ai. Quand j’y réfléchis vraiment, j’ai toujours cette impression ancienne de n’avoir pas une seule vraie raison de me plaindre. D’avoir eut la meilleure part du gâteau sans avoir fait quoi que ce soit pour et sans qu’on m’en demande un retour.

Mes études se poursuivent sans aucune difficultés alors même que ma rigueur est au plus bas. Je passe mon temps à faire exactement ce que je veux avec qui je veux. Les gens que je fréquente sont tous intéressants et honnêtes. On me donne une place de choix dans les discussions, je me sens écouté et aimé. La revenus moyens+ de ma famille subviennent à tous mes besoins sans que j’ai à faire quoi que ce soit d’autre que d’être reconnaissant. La police me rend service et minimise mes erreurs.

En somme je suis le privilégié typique. Homme, blanc, hétérosexuel, contexte familial favorisant et instruit (si, si.. un peu).

Les débats actuels m’en feraient presque culpabiliser; je n’ai rien fais pour mériter ça et j’ai l’impression que les autres ont deux fois plus d’efforts à fournir dans des contextes deux fois moins agréables pour arriver au même point: mission impossible.

D’un point de vu objectif j’ai l’impression que mes écrits puent le bourgeois bohème ou l’idéaliste niais. J’ose espérer appartenir plutôt à la deuxième catégorie. Je relis mes anciennes pensées et je me méprise abondamment pour avoir eut l’audace d’écrire des vérités absolues sur la vie et le bonheur à 16-17 ans.

Plus le temps passe et moins je me sens légitime de juger ainsi les actualités et les mœurs. Les choses, les avis, les mentalités changent et s’il y a un intérêt certain à les écrire pour s’en souvenir je ne pense plus qu’il soit bon d’y croire corps et âme.

Plus le temps passe et plus je me sens simplement spectateur indécis de tout ça. Tantôt joyeux et profitant de ces scènes, tantôt mélancolique de n’y savoir aucun sens.

J’aurais dû apprendre plus tôt à utiliser des « je pense, je crois que » plutôt que des « nous devons, c’est comme ça ». En ce moment rien ne me repousse plus que les idiots pleins de vérités absolues qui vous refont le monde à chaque salve d’informations télévisés.

A travers ces derniers siècles, il y a toujours eut je pense des experts dans tous les domaines, qui vouant leurs vies à ces sujets en ont donnés des théories s’avérant plus tard inexactes; alors comment l’individu lambda peut-il avoir l’indécence de croire qu’il maîtrise plusieurs sujets tels qu’un virus, des questions raciales, économiques, et les conduites à tenir pour un monde parfait.

Du positif et du négatif sans fil conducteur; à défaut d’être agréable l’article est un calque de mon esprit ces jour-ci

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Le Temps, 2019

08/11/19

Le temps m’oppresse.

Face à l’infini et incompréhensible univers la vie m’apparaît comme une fraction de seconde. Il ne se passe pas un jour, parfois pas une heure, sans que je me demande si tout ça n’est pas une mascarade. Comment font tous les autres pour vivre sans comprendre ce qu’ils font là ? Comment peuvent-t ‘ils accepter sans broncher d’aller poser leurs culs sur une chaise pendant 8h pour « apprendre », avant d’aller sculpter ce même cul pendant 2h encore et puis d’aller se coucher sereins, prêt à recommencer demain. Je ne comprends pas ces gens qui misent toutes leurs heures sur l’avenir. C’est un pari perdu d’avance. Qu’est-ce que vous ferez de votre réussite sans temps ? Qu’en ferez-vous dans votre cercueil ? Mes seuls échappatoires à ces questions sont les drogues et les jeux vidéo stimulants. Il me faut éteindre ou captiver mon esprit pour qu’il ne s’exprime surtout pas.

J’aimerais me poser moins de questions, ou qu’elles ne me fassent pas tant souffrir. Je pense que j’ai besoin de consulter un psychologue ou qu’on me foute sous anxios. Le problème ne se résoudra pas tant que la vie ne me révèlera pas son sens. Et bien qu’égocentrique, j’ai malheureusement conscience qu’on est des milliards à rechercher ce sens et qu’il n’est apparu à personne jusqu’alors.

Mes angoisses se résument en une idée simple : si la vie a une fin alors rien n’a de sens et si la vie n’a pas de fin alors comment ne pas souffrir d’un cercle infini ? Pourquoi agir si tout se répètera encore et encore…

J’en ai marre des réponses bateau de ceux qui foncent tête baissée vers la mort : tu dois être heureux, tu dois faire le bien autour de toi, tu dois laisser ta trace… Je dois ? Mais je dois à qui ? à quoi ? Tout ce que je vois moi c’est qu’environ 100 Milliards d’humains avant moi ont dû faire bien et qu’aujourd’hui il ne reste de leurs actions que bien peu.  Et même si leurs idées ont survécu aux siècles à travers leurs descendances l’humanité prendra fin un jour emportant avec elle tout ce labeur et ce bons sens inutile.

J’adore ce qu’écrit Pessoa quand il dit qu’agir c’est se tromper. Quoi qu’on fasse dans cet incompréhensible spectacle qu’est le monde est une trahison. C’est se mentir à soi-même, s’occuper pour mieux oublier. Parce que rien n’a de sens et que tout ce qu’on construit disparaîtra. En sommes je suis effrayé et j’ai l’air bien faible à travers ce texte mais en me confrontant à ces questions plutôt qu’en fuyant, je me comporte en brave et con comme un kamikaze qui se jette, la tête haute, dans la gueule du loup.

Toutes mes angoisses se réfèrent à l’existence du temps. J’ai 21 ans et je me sens terrifié comme un centenaire aux portes de la mort attendant seul l’heure de mourir.  On s’adresse aux vieux qui croupissent ainsi avec toute la pudeur que leurs situations inspirent ; on veut les faire profiter de leurs vieilles heures. On n’évoque jamais leurs craintes, à eux qui sont un peu plus proches que nous de l’autre monde… Et pourtant, combien de fois j’ai pu entendre sortir de leurs bouches sages de terrifiantes paroles « la vie passe vite, trop vite ». En général leurs yeux bienveillants se haussent pour accompagner ces mots et en une fraction de seconde on peut alors sentir la peur et l’amertume qui les habite eux-aussi : comme une seule faille, pourtant béante, dans leurs esprits pleins d’expérience.

Le plus terrible à mes yeux et d’imaginer que tous les liens solides et si rassurants qu’on se construit seront rompus un à un par cette loi immuable et dégueulasse qu’est la mort. Je ne me vois pas vivre sans ma mère, ma famille, mes amis. L’idée elle-même me fait monter des larmes et me travail le ventre. Tout ceci n’a pas de sens pour moi et j’ai du mal à prendre part à la frénésie qui anime la plupart des autres. J’aimerais qu’on me comprenne mais je ne parle pas. Peut-être que ce sont les limites de la conscience et de la compréhension humaine qui me tiraillent.

Le temps gouverne les autres, moi il me hante, il m’harcèle, m’oppresse.

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Octobre 2016

Je suis persuadé d’être né au moment parfait pour connaître une grande transition. La chute de ce système vascillant, la fin de la désillusion, la réalité rattrapant la gourmandise. Je serais témoin du paroxysme et de la fin de cet air de la surconsommation, j’en suis certain. J’attend patiement ce grand moment d’histoire.
10/16

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Juillet 2016

Le bonheur appartient à ceux qui n’abandonnent pas. A ces rares optimistes qui se relèvent toujours quand tout s’éffondre. A ceux qui encaissent impassibles les coups de la vies et les transforment en puissance.
07/16

Je prend parfois un certain plaisir à m’oberserver souffrir. Jamais de mes souffrances physiques, mais de ces réelles souffrances qui naissent et meurent dans ma tête. Elle me plaîsent puisqu’elles me permettent de susciter chez moi l’impatience de leurs départs, rendant leurs absences si savoureuses. Je me construit de ces erreurs, de ces défaites. C’est pourquoi il m’arrive de les apprécier avant même qu’elles ne disparaissent. L’unique souffrance que je fuis de tout mon être et de laquelle je ne prend jamais de plaisir, c’est l’horreur de la profonde solitude. Je n’en ressors jamais plus fort, sa réalité brutale ne m’apporte rien d’autre qu’une infinie peur et incompréhension.
07/16

« Solitude »

Cette sensation dans l’intestin. Une constante pression qui éveil un mal-être général. Cette sensation de sollitude, ce vide. La perte de repères, la perte du sourire sincère et la perte de l’apétit. Ces heures passés dans mes pensées, et si peu dans mes rêves. Cette dépendance fictive de l’autre, qui refuse de s’en aller. Cette peur, cette horeur. L’impresion que je n’en sortirais jamais. La faiblesse, la culpabilité, la sensation de ne plus compter. 15/07/16

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Juin 2016

Je contemple ma tristesse d’un regard sans haine. Je sais pourquoi elle est là, je connais son origine et son rôle. J’accepte volontié ce témoin d’un bonheur passé, cette amertume, le prix à payer.
06/16

On se condamne à un long et laborieux travail pour obtenir des choses qui nous semblent stables et rassurantes. Un certain confort matériel et des personnes sur lesquels compter. Mais ici la règle est le perpétuel changement et chacun de nos espoirs s’effondre ne laissant qu’une large et amer poussière. Plus le temps passe et plus ma théorie semble se vérifier, il me faut rendre à la vie chacune de ses voluptés.
06/16

Tout organisme vivant tend vers deux objectifs: survivre et se reproduire, et les Hommes n’échappent pas à cette règle divine.
Nous sommes prétendument intelligents, conscients, dotés de libre arbitre. Mais nos comportements sont primaires et prévisibles. Ainsi nos pensées, si complexes soient-elles, ne s’articulent toujours que pour servir ces deux objectifs. Chaque amateur d’introspection peut en faire le constat, et nos actes le confirment. A l’image d’organismes vivants moins complexes, toutes nos volontés dissimulent la quête d’une vie prospère et pérenne. La seule chose qui nous différencie d’une plante, c’est notre incapacité à cerner les origines de nos pensées et toute leur complexité. Mais il serait possible de détailler et comprendre ces pensées de leurs racines à leurs aboutissements si nous les étudiions de façon appliquée. Alors il apparaîtrait clairement que notre prétendue âme unique maître du libre arbitre n’existe pas. Puisque que si cette entité existait, il ne serait pas si difficile voir impossible de tromper nos objectifs naturels.

Notre objectif d’organisme vivant est clair, nous participons à cette expansion continue de l’univers. Mais une question reste en suspend, pourquoi la matière existe-t-elle et pourquoi est-elle en mouvement? Je pense que nos esprits sont fait de tel sorte qu’une chose sans intérêt ne soit pas concevable et que par conséquent,
nous soyons condamnés à souffrir plus encore que tous les autres êtres, de n’avoir une réponse à cette question. L’incompréhension de tout me fait souffrir et le divertissement ne m’intéresse pas toujours.

Je suis persuader que la mort me délivrera de cette souffrance et m’épargnera de toutes mes préoccupations futiles. Enfin, j’appartiendrai alors totalement sans le sentir à ce grand tout.
06/16

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Mai 2016

Je me demande si lorsque j’intervient pour intérompre un combat entre deux hommes, je le fais par empathie pour la victime, ou par volonté de jouer un rôle dans ce prodigieux spectacle. Sûrement un peu des deux. La violence physique me fascine autant qu’elle me répugne.
05/16

Elle est arrivée dans ma vie par surprise, changeant mon quotidien monotone en une vertueuse aventure. J’aime sa façon d’être elle-même, sa liberté, son indépendance, et je m’éfforce de ne pas me l’approprié. C’est une véritable oeuvre d’art ambulante. Lorsqu’elle me sourit le temps me paraît ralentir, je peux alors savourer chacun des détails de son visage. De ses beaux yeux clairs qui se plissent à ses petites joues creusées, je profite de chacun de ses traits. Elle est entière et me semble sincère, quand de sa douce voix elle efface mes craintes. Je l’admire sans trop lui dire, de peur que mes mots perdent à ses yeux leur valeur. Qu’ils ne décrivent plus avec précision l’intensité de ce que je ressent.
Cet amour qui consacre, celui que l’on ressent du ventre, cette agréable rencontre des esprits à laquelle ne sont pas invités les vices. Je suis déjà prêt à la perdre. Puisqu’il semble que l’on finisse toujours par devoir, à contre coeur, rendre à la vie ces voluptés passagères. Ainsi j’espère que nos cervelles se fuieront sans haine, concervant précieusement le doux souvenir d’une charmante conversation.
05/16

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Avril 2016

Loin d’être un don divin, l’intelligence exceptionnelle des Hommes est une malédiction. Nos vices naturels nous poussent à en faire un usage désastreux, pour nous comme pour notre environnement. Quelle souffrance que de constater, en victime et en impuissant, ce fait. 04/16

Mon bonheur s’accompagne d’un pesant sentiment de culpabilité. Pourquoi moi? Pourquoi toutes ces conditions favorables m’ont été offertes à moi, et semble t’il, pas aux autres? Cela me pousse à vouloir partager mon bonheur. Mais comment? Comment me rendre utile à un maximum de personnes de la manière la plus efficace possible? Quels sont les facteurs essentiels du bonheur que je peux essayer d’introduire chez les autres? Je crois que ces facteurs sont très majoritairement sociaux, et que leur base à tous est l’éducation. Mais qui suis-je pour tenter d’éduquer les autres? Je n’ai aucune légitimité à leurs yeux, je n’en mérite d’ailleurs pas. J’aimerais que tous les Hommes découvrent d’eux-mêmes les bien faits de la gratitude, de l’empathie, de la modération. Et je pense qu’il est nécessaire pour ce faire d’évoluer dans un environnement stable, ce qui n’est pas donné à tout le monde. J’ai l’impression de recevoir un bonheur que je n’ai pas mérité, et que je suis proprement incapable de partager. 04/16

Une des lois immuables de l’univers, c’est le fonctionnement cyclique de toute chose. C’est pourquoi nous devons toujours rendre ce que la vie nous a donné.
04/16

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Mars 2016

La ville est belle, son architecture est impressionnante.
La vie est belle, rares sont les personnes souriantes. 03/16

Bouc émissaire justifiant leurs médiocres vies,
Ils blâment les minorités pour tous leurs malheurs,
Fait de la même chair mais incapables d’empathie,
Ils ne voient que les faits et en oublient leurs facteurs 03/16

La Terre n’est pour l’Homme qu’un complexe amas de ressources exploitables. Ces ressources furent jusqu’à présent largement suffisantes pour tous les peuples, même si des inégalités ont toujours existés. Nous entrons dans une nouvelle ère ou les sociétés « développées » progressent technologiquement de manière exponentielle. Il est inévitable que tous ces nouveaux besoins que la technologie créait aux Hommes entraînent une surexploitation de la Terre. La population humaine ne cesse de croître et chacun veut sa télé, sa voiture, son téléphone, du chauffage et de la nourriture en quantité.
La Terre accueillera bientôt 9 milliards d’humains assoiffés de ses ressources et jamais elle ne pourra les satisfaire. L’avidité croissante des Hommes toujours plus nombreux s’oppose déjà à ses capacités très limitées.
Le phénomène est en route, et il ne cessera jamais de s’accentuer, une prise de conscience massive n’étant pas envisageable. Plutôt qu’un retour en arrière, nos sociétés s’y sont adaptées avec un système capitaliste. L’élite, qui s’impose par la force, jouit sans modération des ressources qu’elle refuse de partager aux pauvres.
Ce model semble, dans un futur proche, voué à l’échec, car les inégalités n’arrêteront pas de croître. Or les pauvres devenant bientôt l’immense majorité n’auront probablement aucun mal à renverser la petite minorité. 03/16

Cela ne m’affecte pas, et bien que prenant part à cet assassinat, je ne m’en sent pas coupable. Simplement parce que c’est ainsi que les choses ont été écrites, et que nous ne sommes que poussière. 03/16

Je souffre parfois de ne pas être passionné et par conséquent de ne pas être passionnant. Mais ce n’est pas ma nature. Je ne suis pas fait pour m’enfermer dans une passion, dans une idée. Je suis ce polymorph empathique qui n’est jamais qu’une projection légèrement différente d’un autre. Je veux pouvoir être tout le monde et aimer toutes les choses, c’est ma façon d’être heureux.
Je n’ai pas de personnalité propre, être moi c’est n’être personne et être tout le monde à la fois. 03/16

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Décembre 2015

Il me plaît de plaire.
Il m’est réconfortant de constater ma capacité à séduire.
Comme si j’avais à prouver que je suis quelqu’un d’intéressant.
C’est là un de mes vices, causé par un trop grand ego? un manque de confiance? un besoin d’affection?
J’en ai si honte. 12/15

Si la cause que vous défendez est juste, par pitié ne soyez pas pathétiques. Qu’importe le degré de vérité de ce que vous partagez, si votre comportement n’est pas soigné, s’il est ridicule, vous perdez toute crédibilité et nuisez à votre cause. Pour mieux séduire ceux qui ne pensent pas comme vous, il vaut mieux leur donner une belle image. Se contenir, se taire, accepter d’idiotes critiques et rétorquer calmement. L’image que vous donnez sera utilisé par vos détracteurs pour vous critiquer, quand bien même cela soit stupide: ça fonctionne. Voilà ce que j’aimerais dire à ceux qui combattent pour un mode de vie alternatif plus heureux;
Faites-le bien, ou taisez-vous. 12/15

J’adore donner de la joie aux gens que j’aime, parce que je suis empathique. Et j’aime les gens auxquels je m’identifie. En fait, j’aime faire plaisir aux gens comme moi, pour ainsi me mettre facilement à leur place et ressentir indirectement ce plaisir. Je crois que c’est ce que Bouddha voulait dire lorsqu’il disait « Soyez égoistes, aimez-vous les uns les autres ». 12/15

J’ai de la peine pour ces gens qui réaliseront, en fin de vie seulement, qu’ils n’ont pas vécus. Qu’ils n’étaient que ce que les autres ont fait d’eux. Ce doit être une douloureuse sensation que de faire cet amer constat. 12/15

Cette quête de la vérité, cet apprentissage de l’amour, quels utilités si l’on est incapable de correctement les partager? 12/15

C’est effrayant de voir les politiques Américains s’exprimer.
L’image est si calculé: leur locution est parfaite, leurs attitudes travaillées.
Le discours est imaginé pour séduire l’auditeur: on joue sur ses peurs, on créer l’émotion. L’homme politique Américain paraît si sûr de lui et persuasif. Et pourtant, pour beaucoup d’entre eux, derrière un discours faux mais séduisant se cache de monstrueuses erreurs. Tous ces Donald Trump qui chaque jours gagnent des voix me font peur. 12/15

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Octobre 2015

Nous recherchons maladivement autour de nous, un bonheur qui déjà se trouve entre nos mains. 10/15

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Septembre 2015

Si je souffre tant de t’avoir perdu c’est que je n’ai pas été assez sage.
Je suis entièrement responsable de ma douleur et je n’ai pas à t’en vouloir.
La passion est tentante par les émotions intenses qu’elle procure, de nouveau j’en souffrirai. 09/15

On nous divise pour mieux régner et on nous divertie. Essayons de comprendre l’origine réelle de nos problèmes, de considérer les autres comme des frères, d’être unis. Servons nous de cet union pour instaurer une véritable démocratie. 09/15

Ce qui rend les moments de bonheur si appréciables c’est qu’ils ont une fin, il faut savoir l’accepter. 09/15

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2015, lettre au père noel

Très cher Père Noel,

Cette année si je prend ma plume c’est que j’ai une requête très spéciale pour toi.

En effet, je ne souhaite rien d’extravagant, je ne veux pas vraiment de nouveau téléphone, je ne veux pas de nouvel ordinateur ou même de d’argent liquide. Tout ce que j’aimerais cette année, c’est que tu exerce ton influence sur mes parents pour qu’ils m’accordent un peu plus de confiance et de liberté.

Vois-tu Père Noel, je sais combien mes parents ont toujours été justes, généreux et aimants. C’est justement cette dernière qualité qui me pose aujourd’hui problème. L’amour que mes parents me portent les mènent parfois à me surprotéger, notamment quand à l’un de mes désirs. Je ne suis pas ingrat, je reconnais ma chance qui n’ai pas donné à tout le monde d’avoir ce genre de parents, mais je t’avouerai que dans ce cas bien précis, la surprotection est assez injustifiée..

Trêve de flatteries et balivernes, j’en viens au fait: j’aimerais cher Père Noel que mes parents m’autorisent à réaliser une intense et difficile expérience de vie; le voyage seul et sans ressources.

Tu n’es pas sans savoir que ce genre d’expérience, menée sur plusieurs jours amène les Hommes à se découvrir, elle les confronte à la réalité, la solitude, au rejet, à la douleur physique comme mentale. Il s’agit là d’un défis qui sort un enfant de son confort dans lequel il a depuis sa naissance baigné. Il permet, je suppose, d’acquérir plus de maturité, d’indépendance, et une vision moins naïve du monde. Toutes ces qualités sont essentielles pour devenir un homme psychologiquement fort prêt à affronter les obstacles de la vie. Ce court voyage pourrait donc constituer une part considérable de mon éducation qui jusque là fût, je crois, parfaite.

Cependant, mes parents vois en cela un danger. Plutôt que de considérer tout le bien que le voyage pourrait me faire, leurs esprits de père et mère protecteurs se ferme le temps d’un instant pour ne voir que du mal. Eux qui s’émerveillent parfois devant l’émission « J’irai dormir chez vous » oublient que nombreux sont les gens qui vivent comme ça et ne rencontre jamais de difficulté grave. Bien-sûr le risque zéro n’existe pas, et il y a bien eut des cas de blessures, décès, d’enlèvements. Il est d’ailleurs compréhensible, au regard de ma grande beauté, que mes parents aient peur que je me fasse enlever. Mais c’est ainsi dans toutes les activités plaisantes de la vie, mon père m’a dit une fois alors qui me laissait conduire un énorme 4×4 sans permis « là ou il n’y a pas de danger, il n’y a pas de plaisir ». Je pense qu’ils pourraient m’accorder cette expérience, c’est pas comme si je leur demander pour partir combattre en Syrie, et c’est pas non plus comme ci j’étais incapable de me débrouiller seul et de faire face intelligemment aux problèmes.

D’ailleurs, j’ai étudié mon projet et je souhaite le réaliser dans des conditions optimales, si cela peut les rassurer. D’abord le moment: la période de vacances d’été me permettrait de contrer le froid, de réaliser un rêve avant de longues et laborieuses études sans aventures. Ensuite le trajet: concordant avec la période, je pourrais me rendre en stop dans le sud pour nos vacances, en prenant quelques jours d’avance. Ceci permettrait par exemple, si problème il y a, à mes parents de me récupérer en chemin. Enfin les ressources; ayant quelques centaines d’euros en liquide, j’aurai de quoi me nourrir et si le besoin se présente de quoi me loger pour pour la nuit. Il doit maintenant te sembler évidant, ô grand Père Noel, que je sais dans quoi je me lance et que tout ou presque a été étudié avec soin.

J’aimerais qu’avec ta capacité de persuasion, tu réussisse à les convaincre de faire un choix juste. J’aimerais que tu essai de leur faire comprendre que les risques extrêmement faibles de grave problèmes, ne doivent pas détruire tous les innombrables potentiels bénéfices.

J’ai envie d’être fier de moi, Père Noel, voilà mon unique souhait cette année.

PS: La persuasion risque d’être relativement difficile, compte tenu du fait que les barbus portant d’épais manteaux bien remplis ont tendance à se faire exploser en massacrant des centaines de personnes dans mon pays, mais je crois en toi gros.

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