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Juin 2016

Je contemple ma tristesse d’un regard sans haine. Je sais pourquoi elle est là, je connais son origine et son rôle. J’accepte volontié ce témoin d’un bonheur passé, cette amertume, le prix à payer.
06/16

On se condamne à un long et laborieux travail pour obtenir des choses qui nous semblent stables et rassurantes. Un certain confort matériel et des personnes sur lesquels compter. Mais ici la règle est le perpétuel changement et chacun de nos espoirs s’effondre ne laissant qu’une large et amer poussière. Plus le temps passe et plus ma théorie semble se vérifier, il me faut rendre à la vie chacune de ses voluptés.
06/16

Tout organisme vivant tend vers deux objectifs: survivre et se reproduire, et les Hommes n’échappent pas à cette règle divine.
Nous sommes prétendument intelligents, conscients, dotés de libre arbitre. Mais nos comportements sont primaires et prévisibles. Ainsi nos pensées, si complexes soient-elles, ne s’articulent toujours que pour servir ces deux objectifs. Chaque amateur d’introspection peut en faire le constat, et nos actes le confirment. A l’image d’organismes vivants moins complexes, toutes nos volontés dissimulent la quête d’une vie prospère et pérenne. La seule chose qui nous différencie d’une plante, c’est notre incapacité à cerner les origines de nos pensées et toute leur complexité. Mais il serait possible de détailler et comprendre ces pensées de leurs racines à leurs aboutissements si nous les étudiions de façon appliquée. Alors il apparaîtrait clairement que notre prétendue âme unique maître du libre arbitre n’existe pas. Puisque que si cette entité existait, il ne serait pas si difficile voir impossible de tromper nos objectifs naturels.

Notre objectif d’organisme vivant est clair, nous participons à cette expansion continue de l’univers. Mais une question reste en suspend, pourquoi la matière existe-t-elle et pourquoi est-elle en mouvement? Je pense que nos esprits sont fait de tel sorte qu’une chose sans intérêt ne soit pas concevable et que par conséquent,
nous soyons condamnés à souffrir plus encore que tous les autres êtres, de n’avoir une réponse à cette question. L’incompréhension de tout me fait souffrir et le divertissement ne m’intéresse pas toujours.

Je suis persuader que la mort me délivrera de cette souffrance et m’épargnera de toutes mes préoccupations futiles. Enfin, j’appartiendrai alors totalement sans le sentir à ce grand tout.
06/16

Published in 2016

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