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14/11 Cancel avant l’heure

Voilà quatre mois passés que je m’offre cette isolation royale rêvée. Six mois que je me suis libéré de la hiérarchie professionnelle et que je travaille seul selon les valeurs morales qui me correspondent et à bon prix. Des années de choix difficiles et de préparation pour m’accorder enfin le temps, la solitude et la liberté de réfléchir à qui je suis, à qui je veux être.

Les journées se passent comme prévues tant en bien qu’en mal. La route n’empêche pas mes vrais frères de venir passer du temps avec moi. La suppression des réseaux sociaux non plus. Je passe enfin le temps que je souhaite avec mes grands parents. J’ai enfin le temps de vraiment écouter ce que les vieilles mains de nos anciens racontent.

Plus le temps passe, plus j’observe notre société à l’écart, et plus je comprends que les anciennes valeurs, contre lesquelles j’ai pu tant de fois être un fier étendard ennemi, n’auraient jamais dû disparaître. Le concept sacré de famille disloqué, l’audace pénalisée, la décadence intronisée, spiritualité au placard et anxiolytique pour tout le monde.

C’est un gâchis immense de voir tant de jeunes dans mon entourage pleins de potentiel qui fuient par une drogue, une autre ou un tissu de mensonges l’avenir claqué qui nous est réservé ici.

J’ai déjà vaguement entendu parler du fonctionnement cyclique de l’histoire, c’est un concept logique et séduisant. Ce n’est plus pressentiment, théorie, prophétie que de parler de la mort de l’Occident. Je trouve qu’en bien des aspects notre chute ressemble à celle de Rome. Un empire qui a régné sur les autres, produit des avancées scientifiques majeures pour l’humanité, fait rayonné sa culture partout dans le monde. Qui brutalement, en l’espace d’un siècle, s’effondre sur lui même en goûtant aux pires perversions et en perdant l’envie et l’utilité de se battre, de régner encore. On observe par ailleurs que les pays non occidentaux ne cessent de croître sur les parts de ce gâteau que nous abandonnons.

Par les mots, nos identités et nos croyances communes ont été décousues de sorte qu’il ne reste de nos femmes et hommes occidentaux que des fientes fragiles et apeurées. Je pense qu’il s’agit d’une auto-destruction à la Romaine causée par l’opulence. Mais qu’elle a été plus qu’alimentée par des ingérences étrangères avec en fer de lance Israël et la Chine.

J’ai toujours eu un goût pour la spiritualité et cette omniprésence de comportements diaboliques ne me donnent que plus l’envie de me rapprocher de Dieu. Encore une fois ce pavé part dans tous les sens, et je ne prendrais pas le temps de l’harmoniser; mais je tiens à signifier ici et par ce texte ce qui en moi déjà se dessinait:

Le temps m’a permis de réfléchir et de clarifier ce que je souhaite pour moi plus tard entre deux options. La première; faire comme si je ne voyais pas ces méandres diaboliques et comme si je ne cernais pas ceux qui les alimentent. M’efforcer de rentrer dans le moule et me persuader moi-même qu’en fait c’est mal de douter et qu’on est sûrement aiguillés par des bons samaritains. La seconde; m’isoler définitivement des outils de contrôle de masse et couper les ponts avec les brebis endoctrinés qui gambadent un peu partout.

La première option paraît plus simple. Et c’est celle de la majorité. Celle de ceux qui souffriront sans trop comprendre pourquoi puisqu’ils n’avaient pas cherché à faire de remous? Celle de ceux qui choisiront d’être des loques condamnés à réussir un peu certes, souvent, mais qu’à moitié et à toujours sous une forme ou une autre être la pute de cette machine sans jamais pouvoir dire et agir selon leurs réelles intuitions. Ça n’est pas l’option des idiots; je connais dans mon entourage des gens plus cultivés et plus malins que moi qui ont préféré faire les aveugles par facilité. C’est en somme l’option des cons courageux ou des intelligents lâches.

La seconde est en vérité pour moi la plus simple. Bien sûr je vais subir quelques années la vindicte sociale et on aura la facilité de me mettre dans la case déjà toute préparée par les médias de conspirationniste, de misogyne, d’antisémite, de violent, blablabla. Mais c’est un réel soulagement que de me sentir enfin libre à l’écart. Mon potentiel ne sera peut être pas exploitable dans ces conditions de cancel médiatique pour la moindre déviance à la pensée commune; mais c’est mon devoir d’homme audacieux que de trouver un moyen d’utiliser ce potentiel sans donner la patte. Sûrement qu’il faudra changer de pays. Sûrement qu’il faudra faire une croix sur le schéma familial dont j’ai toujours rêvé et sur l’Amour sincère. Mais les temps durs forment des hommes durs et si cet Occident s’effondre nos couilles restent, ou devraient.

Il ne me reste que quelques heures de sommeil avant d’aller travailler. J’avais envie d’écrire « haut et fort » ce qui a grandi en moi à la faveur de l’enveniment des évènements sociétaux, et que j’ai toujours cru bon de taire. L’heure n’est plus à la peur, n’est plus aux travestissements. Je n’ai rien à perdre et j’assumerais mes idées avec l’aide de Dieu.

Il y a un dernier sujet sur lequel je n’ai pas tapé et pour achever aux yeux du lecteur le peu de gentillesse candide qu’il pensait connaître chez moi: j’avais promis depuis ma rupture avec Alice que j’écrirais quelque chose sur elle. J’y ai réfléchi et ça n’a pas besoin d’être long.

Cinq années à se côtoyer tous les jours ne m’auront pas suffit, dans mes défauts et ma grandeur, à la tirer hors de ces vices sociétaux qu’elle est désormais libre d’épouser gaiment. Ceux qui l’influencent le plus embrassent, avec la langue, la première option que j’ai refusé. Ils font parti de ces intelligents lâches. Mensonges en guise de langue maternelle et Franc-Maçonnerie anecdotique. Une petite réussite de marionnette et une sacro-sainte bonne image sous tous rapports qu’il ne faudrait pour rien au monde altérer. J’aime si intensément sa vraie nature que je prie sincèrement Dieu qu’elle puisse un jour s’émanciper par elle même de tout ce faux et de ce poison ambiant.

Pour toutes ces idées « problématiques » je me déclare fièrement, cancel avant l’heure.

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