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Catégorie : 2016

Octobre 2016

Je suis persuadé d’être né au moment parfait pour connaître une grande transition. La chute de ce système vascillant, la fin de la désillusion, la réalité rattrapant la gourmandise. Je serais témoin du paroxysme et de la fin de cet air de la surconsommation, j’en suis certain. J’attend patiement ce grand moment d’histoire.
10/16

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Juillet 2016

Le bonheur appartient à ceux qui n’abandonnent pas. A ces rares optimistes qui se relèvent toujours quand tout s’éffondre. A ceux qui encaissent impassibles les coups de la vies et les transforment en puissance.
07/16

Je prend parfois un certain plaisir à m’oberserver souffrir. Jamais de mes souffrances physiques, mais de ces réelles souffrances qui naissent et meurent dans ma tête. Elle me plaîsent puisqu’elles me permettent de susciter chez moi l’impatience de leurs départs, rendant leurs absences si savoureuses. Je me construit de ces erreurs, de ces défaites. C’est pourquoi il m’arrive de les apprécier avant même qu’elles ne disparaissent. L’unique souffrance que je fuis de tout mon être et de laquelle je ne prend jamais de plaisir, c’est l’horreur de la profonde solitude. Je n’en ressors jamais plus fort, sa réalité brutale ne m’apporte rien d’autre qu’une infinie peur et incompréhension.
07/16

« Solitude »

Cette sensation dans l’intestin. Une constante pression qui éveil un mal-être général. Cette sensation de sollitude, ce vide. La perte de repères, la perte du sourire sincère et la perte de l’apétit. Ces heures passés dans mes pensées, et si peu dans mes rêves. Cette dépendance fictive de l’autre, qui refuse de s’en aller. Cette peur, cette horeur. L’impresion que je n’en sortirais jamais. La faiblesse, la culpabilité, la sensation de ne plus compter. 15/07/16

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Juin 2016

Je contemple ma tristesse d’un regard sans haine. Je sais pourquoi elle est là, je connais son origine et son rôle. J’accepte volontié ce témoin d’un bonheur passé, cette amertume, le prix à payer.
06/16

On se condamne à un long et laborieux travail pour obtenir des choses qui nous semblent stables et rassurantes. Un certain confort matériel et des personnes sur lesquels compter. Mais ici la règle est le perpétuel changement et chacun de nos espoirs s’effondre ne laissant qu’une large et amer poussière. Plus le temps passe et plus ma théorie semble se vérifier, il me faut rendre à la vie chacune de ses voluptés.
06/16

Tout organisme vivant tend vers deux objectifs: survivre et se reproduire, et les Hommes n’échappent pas à cette règle divine.
Nous sommes prétendument intelligents, conscients, dotés de libre arbitre. Mais nos comportements sont primaires et prévisibles. Ainsi nos pensées, si complexes soient-elles, ne s’articulent toujours que pour servir ces deux objectifs. Chaque amateur d’introspection peut en faire le constat, et nos actes le confirment. A l’image d’organismes vivants moins complexes, toutes nos volontés dissimulent la quête d’une vie prospère et pérenne. La seule chose qui nous différencie d’une plante, c’est notre incapacité à cerner les origines de nos pensées et toute leur complexité. Mais il serait possible de détailler et comprendre ces pensées de leurs racines à leurs aboutissements si nous les étudiions de façon appliquée. Alors il apparaîtrait clairement que notre prétendue âme unique maître du libre arbitre n’existe pas. Puisque que si cette entité existait, il ne serait pas si difficile voir impossible de tromper nos objectifs naturels.

Notre objectif d’organisme vivant est clair, nous participons à cette expansion continue de l’univers. Mais une question reste en suspend, pourquoi la matière existe-t-elle et pourquoi est-elle en mouvement? Je pense que nos esprits sont fait de tel sorte qu’une chose sans intérêt ne soit pas concevable et que par conséquent,
nous soyons condamnés à souffrir plus encore que tous les autres êtres, de n’avoir une réponse à cette question. L’incompréhension de tout me fait souffrir et le divertissement ne m’intéresse pas toujours.

Je suis persuader que la mort me délivrera de cette souffrance et m’épargnera de toutes mes préoccupations futiles. Enfin, j’appartiendrai alors totalement sans le sentir à ce grand tout.
06/16

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Mai 2016

Je me demande si lorsque j’intervient pour intérompre un combat entre deux hommes, je le fais par empathie pour la victime, ou par volonté de jouer un rôle dans ce prodigieux spectacle. Sûrement un peu des deux. La violence physique me fascine autant qu’elle me répugne.
05/16

Elle est arrivée dans ma vie par surprise, changeant mon quotidien monotone en une vertueuse aventure. J’aime sa façon d’être elle-même, sa liberté, son indépendance, et je m’éfforce de ne pas me l’approprié. C’est une véritable oeuvre d’art ambulante. Lorsqu’elle me sourit le temps me paraît ralentir, je peux alors savourer chacun des détails de son visage. De ses beaux yeux clairs qui se plissent à ses petites joues creusées, je profite de chacun de ses traits. Elle est entière et me semble sincère, quand de sa douce voix elle efface mes craintes. Je l’admire sans trop lui dire, de peur que mes mots perdent à ses yeux leur valeur. Qu’ils ne décrivent plus avec précision l’intensité de ce que je ressent.
Cet amour qui consacre, celui que l’on ressent du ventre, cette agréable rencontre des esprits à laquelle ne sont pas invités les vices. Je suis déjà prêt à la perdre. Puisqu’il semble que l’on finisse toujours par devoir, à contre coeur, rendre à la vie ces voluptés passagères. Ainsi j’espère que nos cervelles se fuieront sans haine, concervant précieusement le doux souvenir d’une charmante conversation.
05/16

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Avril 2016

Loin d’être un don divin, l’intelligence exceptionnelle des Hommes est une malédiction. Nos vices naturels nous poussent à en faire un usage désastreux, pour nous comme pour notre environnement. Quelle souffrance que de constater, en victime et en impuissant, ce fait. 04/16

Mon bonheur s’accompagne d’un pesant sentiment de culpabilité. Pourquoi moi? Pourquoi toutes ces conditions favorables m’ont été offertes à moi, et semble t’il, pas aux autres? Cela me pousse à vouloir partager mon bonheur. Mais comment? Comment me rendre utile à un maximum de personnes de la manière la plus efficace possible? Quels sont les facteurs essentiels du bonheur que je peux essayer d’introduire chez les autres? Je crois que ces facteurs sont très majoritairement sociaux, et que leur base à tous est l’éducation. Mais qui suis-je pour tenter d’éduquer les autres? Je n’ai aucune légitimité à leurs yeux, je n’en mérite d’ailleurs pas. J’aimerais que tous les Hommes découvrent d’eux-mêmes les bien faits de la gratitude, de l’empathie, de la modération. Et je pense qu’il est nécessaire pour ce faire d’évoluer dans un environnement stable, ce qui n’est pas donné à tout le monde. J’ai l’impression de recevoir un bonheur que je n’ai pas mérité, et que je suis proprement incapable de partager. 04/16

Une des lois immuables de l’univers, c’est le fonctionnement cyclique de toute chose. C’est pourquoi nous devons toujours rendre ce que la vie nous a donné.
04/16

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Mars 2016

La ville est belle, son architecture est impressionnante.
La vie est belle, rares sont les personnes souriantes. 03/16

Bouc émissaire justifiant leurs médiocres vies,
Ils blâment les minorités pour tous leurs malheurs,
Fait de la même chair mais incapables d’empathie,
Ils ne voient que les faits et en oublient leurs facteurs 03/16

La Terre n’est pour l’Homme qu’un complexe amas de ressources exploitables. Ces ressources furent jusqu’à présent largement suffisantes pour tous les peuples, même si des inégalités ont toujours existés. Nous entrons dans une nouvelle ère ou les sociétés « développées » progressent technologiquement de manière exponentielle. Il est inévitable que tous ces nouveaux besoins que la technologie créait aux Hommes entraînent une surexploitation de la Terre. La population humaine ne cesse de croître et chacun veut sa télé, sa voiture, son téléphone, du chauffage et de la nourriture en quantité.
La Terre accueillera bientôt 9 milliards d’humains assoiffés de ses ressources et jamais elle ne pourra les satisfaire. L’avidité croissante des Hommes toujours plus nombreux s’oppose déjà à ses capacités très limitées.
Le phénomène est en route, et il ne cessera jamais de s’accentuer, une prise de conscience massive n’étant pas envisageable. Plutôt qu’un retour en arrière, nos sociétés s’y sont adaptées avec un système capitaliste. L’élite, qui s’impose par la force, jouit sans modération des ressources qu’elle refuse de partager aux pauvres.
Ce model semble, dans un futur proche, voué à l’échec, car les inégalités n’arrêteront pas de croître. Or les pauvres devenant bientôt l’immense majorité n’auront probablement aucun mal à renverser la petite minorité. 03/16

Cela ne m’affecte pas, et bien que prenant part à cet assassinat, je ne m’en sent pas coupable. Simplement parce que c’est ainsi que les choses ont été écrites, et que nous ne sommes que poussière. 03/16

Je souffre parfois de ne pas être passionné et par conséquent de ne pas être passionnant. Mais ce n’est pas ma nature. Je ne suis pas fait pour m’enfermer dans une passion, dans une idée. Je suis ce polymorph empathique qui n’est jamais qu’une projection légèrement différente d’un autre. Je veux pouvoir être tout le monde et aimer toutes les choses, c’est ma façon d’être heureux.
Je n’ai pas de personnalité propre, être moi c’est n’être personne et être tout le monde à la fois. 03/16

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